lundi 26 mai 2008

J380 – USA

SAN FRANCISCO - MARSHALL
Réveillé : 5h30
Départ : 9h40
Distance parcourue : 86 km
Distance totale : 21448 km
Temps : 5h50
Météo : nuageux ~ 13°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 0h40

Menu du jour: Fruits (pommes), Légumes (menthe, pousses de soja, salade, tomate) Hydrates de carbone (riz, pain blanc, pâtes), Protéines (lait demi-écrémé, jambon, fromage), Graisses (huile d’olive, noix, amandes) Divers (pollen).

Résumé de l’étape: Le patron du motel, un musulman d’Inde, est très gentil. Il m’a fait un rabais de 10$ et en plus il m’a donné de quoi manger, en m’épargnant le soucie d’aller faire des courses, au milieu de la nuit.

Le parcours: San FranciscoMarshall (en vélo) – Petaluma (en voiture).
L’objectif de ce matin c’est de sortir au plus vite de la ville, avant que la pluie fasse son apparition.
Alcatraz est toujours là, et en suivant la route au bord de la baie...
…on tombe directement sur le notoire Golden Gate.
Il y a 4 ans il me semblait si grand et maintenant il est devenu ce qu’il est :
- un pont parmi tant d’autres.

La vue de la ville depuis le pont.
J’ai réussi a slalomer entre les japonais sans en écraser aucun.
Ça mérite une petite pause car ce ne fut pas facile…ils sont si imprévisibles…et ça les fait rigoler encore plus…
Tout d’un coup il fait encore plus froid que ce matin.
J’ai du mettre sur moi tous les vêtements que j’ai, et malgré les montées, je continue à souffrir à cause de ce froid humide.
La route N°1 longe le bord du Pacifique.
Heinz m’a donné le téléphone d’un suisse, qui habite dans cette région.

J’ai décidé de le contacter et il m’a invité passer la nuit chez lui.
On a convenu de se croiser, quelques part sur la route, car je ne savais pas où il habitait exactement.
Au bout de quelques kilomètres j’ai compris qu’on s’est loupé et comme d’habitude dans des situations critiques…quand on a le plus besoin de son portable…on n’a pas le réseau.
Je suis rentré dans ce restaurant et j’ai demandé au serveur la permission d’utiliser son téléphone. Entre temps arrive le patron, qui m’arrache le téléphone de la main et me met à la porte. Ce sympathique couple était là en train de regarder avec stupeur, à quel point une personne peut être débile.
En fin, ce fut une petite anecdote afin de rajouter un stupide de plus sur ma liste des aliénés. La Roumanie m’a offert un beau spécimen (d’origine italienne) qui n’a rien à envier à celui d’Angleterre.