mercredi 21 mai 2008

J375 – USA

LOS ANGELES
Réveillé : 7h10
Départ : 13h
Distance parcourue : 22 km
Distance totale : 21310 km
Temps : 2h
Météo : soleil ~ 26°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 20h30

Menu du jour: Fruits (pommes), Légumes (tomate, petit-pois, haricots vert) Hydrates de carbone (céréales intégrales, germes de blé, popcorns, maïs, pâtes), Protéines (lait demi-écrémé), Graisses (huile d’olive).

Résumé de l’étape: J’ai du mettre le vélo dans une caisse en carton, autrement on ne vous laisse pas prendre le bus aux USA. A 1h30 du matin j’avais fini de rassembler le tout à nouveau et je me suis lancé à la recherche du Motel Days Inn, où j’avais une chambre réservée.
En fait j’ai du faire environs 10km dans les rues de Los Angeles, qui grouillent des zombis à cette heure ci.

Je n’ai jamais vu de ma vie autant de créatures étranges, je me croyais dans un film d’horreur.
Hollywood by night…c’est mieux de le voir…seulement à la télé.
Ces téléphones publics sont lavés au carcher pendant la nuit et le monsieur là-bas, bien que léthargique pendant la journée, devient extrêmement vivace dès qu’il ne voit plus le jour.
Cette après-midi je suis allé faire un tour en vélo et dans le Beverly Blv.
Par curiosité, j’ai voulu voir combien ça peut coûter une coupe de cheveux.
Comme c’était 20$ je me suis dit que si j’arrive à baisser le prix je vais offrir à Picirelo une petite récompense pour sa bravoure d’hier soir.
Après un petit jeu…je suis arrivé au minimum possible…8$...
…mais en parlant en espagnol avec la coiffeuse et en lui racontant que j’ai traversé son magnifique pays, Guatemala, elle m’a fait payée que 6$...et on est à 2 pas de Beverly Hills.
C’est impossible de visiter Los Angeles en une journée, peut-être même en voiture ce n’est pas possible tellement cette ville est étendue.
La majorité des bus publics ont devant un système extrêmement simple et rapide pour fixer 2 vélos.
Une idée que le TPG genevois devrait copier au plus vite.
Ça encouragera plus d’un à faire comme Picirelo…aller en vélo au travail sans craindre la pluie ou la fatigue.
Je suis persuadé que si on sait qu’à n’importe quel moment on peut prendre le bus, pour rentrer chez soi, le nombre d’utilisateurs du vélo en ville augmentera.
Mais oui…la petite Suisse, le pays le plus écologique que j’ai connu à présent, peut servir d’exemple aux plus grands…même pour un colossal comme USA.
Je l’ai assez dit, mais je n’ai pas peur de me répéter : - le monde appartiendra aux utilisateurs du vélo dans…20 ou 30 ans. Laissons un peu de marge Picirelo…pour ne pas « trop se mouiller », mais comme je ne serai probablement plus parmi les mortels, selon ma délicate génétique, je ne crains pas les critiques.