mercredi 30 mai 2007

J18 – ITALIE

ROME
Réveillé : 4h20
Météo : soleil A.M, pluie et nuages P.M
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 22h30

Menu du jour : céréales intégrales, ricotta, lait demi-écrémé, huile d’olive, fenouil, mozzarella di buffala, jambon de dinde, pain complet, petits pois frais, pomme, oranges, pizza.

Résumé de la journée: Maria en allant au travail dépose Picirelo à proximité du Vatican. On commencera la balade à Rome par un moment magique, la visite du Musé du Vatican, afin de voir La Chapelle Sixtine, car malgré mes nombreuses visite à Rome je n’ai jamais eu le temps de la faire.
Ayant visité des dizaines de villes historiques et des nombreuses capitales, à travers le monde, ROMA reste pour moi, de loin la plus belle ville au monde.
Une fois rentré dans le musé, Picirelo reste émerveillé par tant de richesse artistique et veut à tout prix immortaliser chaque minute par des photos, qui se passent de tout commentaire.

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Derrière moi la Piazza del Popolo.

Quelle via prendre ? Allez, on se refait la Via del Corso.


Les pizzas al taglio, que dire …. c’est très, très, très booooonnnnn et ça pourrait être un aliment sain si on faisait simplement la pâte avec de la farine intégrale, ça viendra quand l’obésité aura décimée une bonne partie de la population.

Piazza di Spagnia, toujours aussi bondée en touristes. Il semblera qu’ici les romans viennent draguer les touristes. Vue la moyenne d’âge en ce moment, ils ne devraient pas faire la fine bouche.

Le majestueux Panthéon.

Devant le Panthéon, dans l’angle, il y a cette très prisé gelateria, où il y a 12 ans j’exerçais mon italien :
- Un conno a 5 gustti per favore.
Maintenant c’est que la pomme qui me fait …des clins d’œil.

Au revoir, il se met à pleuvoir, il achève sa visite par la fameuse Piazza Navona.

mardi 29 mai 2007

J17 – ITALIE

FIUMICINO
Réveillé : 4h50
Course à pieds : 20 km
Temps : 1h30
Météo : pluie et vent A.M, soleil P.M
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 24h00

Menu du jour : biscottes intégrales, ricotta, lait demi-écrémé, huile d’olive, pâtes intégrales, œufs, fenouil, mozzarella di buffala, tomate, mais et riz complet soufflé, pizza.

Résumé de la journée: Il est à Fiumicino depuis hier soir. Son ami Fabrizio lui a trouvé un B&B chez Filomena Pippi - +3927891543, qui vient juste d’ouvrir, dont il sera le premier client (CASA DEL SOLE – via Giorgio Bombonati 48). Ce matin la journée démarrera à 7h30 par un long footing de 1h30 avec Fabrizio, nous avons commencé le triathlon ensemble et le fait de bouger pendant qu’on se raconte les dernières nouveautés ne nous gène pas du tout. Le reste de la journée passe très vite, entre les courses, la cuisine, la lessive, les devoir et la mise à jour du blog.
Heureusement le temps s’y prête bien à ce type d’activité, les restes de la tempête de la veille (vent et pluie) étant encore présents. Le soir Fabrizio et Maria (son épouse) amènent Picirelo dans une sympathique pizzeria pour un agréable moment de détente.


La ville de Fiumicino.
Pour fêter mes premier 1000km on commande une pizza de 1000cm.
Ici les pizzas se font au mètre, décidément même ce que je mange doit être en forme de route….

On ne peut pas dire que j’ai l’embarrât du choix…

lundi 28 mai 2007

J16 – ITALIE

CIVITAVECCHIA - FIUMICINO
Réveillé : 4h55
Départ : 8h55
Distance parcourue : 87 km
Distance totale : 1191 km
Temps :
4h00
Météo : soleil A.M, pluie et vent P.M
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 23h30

Menu du jour : All-Braun, lait demi-écrémé et écrémé, huile d’olive, pâtes intégrales, œufs, fenouil, abricots, galettes de riz intégrales, ricotta, tomates, mais soufflé.

Résumé de l’étape : Je disais à Picirelo hier qu’il pleuvra aujourd’hui, le ciel est en revanche complètement dégagé et il fait un temps magnifique. Consterné, je donne le départ, fini avec l’Aurelia sous sa forme d’autoroute, elle devient une route départementale pourtant, toujours avec son trafic intense. C’est normal Rome n’est pas très loin.
A un certain moment Picirelo rattrape un cycliste qui a presque 2 fois son âge mais très en forme. Ils roulent au même rythme et se mettent à discuter. Ce qui est fantastique dans ces rencontres fortuites est qu’on se dit la vérité sur tout, présentant le tout comme si on se parlait à soi-même.
Pas question de se cacher quoi que ce soit, on sait très bien qu’on ne se reverra jamais. Alors je lui parle de mon voyage, comment je voie l’avenir et pourquoi cette décision d’affronter un si grand défi.
Lui me parle de ses enfants, bravi mi dice, mai il m’avoue que s’il devait recommencer sa vie il ne se sacrifierait plus autant pour eux.
Il me raconte sa dernière visite chez le médecin, le fait qu’on lui a trouvé une tumeur au poumon, petite selon « il doctore ». Là mon honnêteté se gèle, discrètement je change de sujet, j’ai bien peur que bientôt la poussière se posera sur son magnifique vélo, et je n’ose pas lui dire de profiter du peu qui lui reste.
On se quitte de la même manière qu’on s’est rencontré, avec le sourire et la satisfaction d’avoir eu un moment de vérité dans un monde d’hypocrisie.

Le parcours : Civitavecchia - Fiumicino.

Le port de Civitavecchia.Tu vois, Picirelo ces nuages au loin ? - Oui, et puis après, il fait beau. - D’accord, si tu le dit…

Une église … mais qui se transforme en immeuble dans sa longueur. La frontière étant fixée par la peinture. L’église est parfaite, l’immeuble le sera dans une autre vie…

Le vent commence à souffler depuis la mer… les nuages s’approchent …
Picirelo toujours insouciant.

Un morceau de la plage (galets) au centre de Civitavecchia.

On quitte le petit bourg.

Je crains que nos destins se soient croisés un peu trop tard, ma petite couleuvre.
Méchamment blessée, je la mets quand même à l’écart de la route….

Un jolie château qu’on peu visiter, et vue le nombre de touristes dans le parking ça doit valoir la peine.
Dernier moment avec le soleil. Pendant ma pause du déjeuner le déluge fait son apparition.
Vers 14h équipé pour la pluie on se remet en route. Effrayé par le mauvais temps Picirelo, roule le nez dans le guidon, à une moyenne de 30km/h sur les dernier 45 km qui nous sépare de Fiumicino.

dimanche 27 mai 2007

J15 – ITALIE

ALBINIA - CIVITAVECCHIA
Réveillé :
4h00
Départ : 9h12
Distance parcourue : 92 km
Distance totale : 1104 km
Temps :
4h48
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 21h00

Menu du jour : All-Braun, lait demi-écrémé, huile d’olive, pâtes, œufs, fenouil, abricots, nèfles, galettes de mais et de riz intégrales, ricotta, cottage, carottes.

Résumé de l’étape : Ça repart comme hier, c'est-à-dire l’Aurelia à nouveau, Picirelo rouspète, mais malheureusement, on n’a pas le choix. Après une heure on trouve une sortie qui nous permet de faire une route de campagne (un vrai bijou) pour une bonne dizaine de kms, quelle aubaine.
A nouveau un bout sur l’Aurelia, une petite pause pour manger et vers 16h on arrive à Civitavecchia à l’albergo Ollolai (0766-581040). Ici dans une minuscule chambre, où il y plus de moustiques que de molécules d’air, une lutte sanglante s’impose.
J’ai déjà 10 victimes à l’actif et si avant le crépuscule je ne les massacre tous, se sera le renversement des rôles pendant la nuit, ce que je n’ai pas du tout envie.

Le parcours : Albinia - Civitavecchia.

La fameuse ligne blanche, ici sur le pont j’ai un mètre de marge par contre la voix devient unique.
Je n’ai jamais roulé aussi droit de ma vie, en effet un écart signifierait l’accident à coup sur. En Espagne je me suis trouvé dans l’obligation de rouler sur l’autoroute mais au moins, il y avait la voie de détresse.

La tranquillité bien méritée à travers la campagne de la Toscane, que je quitterai aujourd’hui.

J’ai toujours aimé cette fleur rouge du coquelicot si belle à voir, dans son milieu naturel où elle pousse au gré du hasard. Curieusement puissante devant les caprices du climat, mais si fragile si on la cueillit.

On passera la frontière avec la province de Latium dans peu de temps. La chaleur devient lourde, mon nez (qui n’est pas ce qu’il y a du plus petit) prévoit la pluie, peut-être pour ce soir ou sûrement demain.

Une tour qui doit être là, au milieu de nulle part, depuis des siècles.

samedi 26 mai 2007

J14 – ITALIE

FOLLONICA - ALBINIA
Réveillé : 4h00
Départ : 9h05
Distance parcourue : 81 km
Distance totale : 1012 km
Temps :
4h27
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 21h00

Menu du jour : biscottes intégrales, thon, salade, mais, tomates, All-Braun, lait demi-écrémé, huile d’olive, pâtes, œufs, fenouil, pèches, galettes de mais.

Résumé de l’étape : Pour la première fois depuis quelque jours on se retrouve avec une petite monté à faire, pour arrivé en suite dans un très joli village, Castiglione de la Pescaia.
Catastrophe, à Grosseto on est obligé de prendre l’Aurelia, une espèce d’autoroute, je dirais pire encore car il n’y a pas de voie de détresse. Picirelo hésite il ne sait pas comment faire, le vent est puissant, de face et en plus il a des crampes à l’estomac (je lui ai bien dit de ne pas exagérer avec les pèches, il en a gobé 8 en une fois).
Alors je prends la commande, j’ai connu déjà ça en Espagne. Un œil rivé sur la ligne blanche, pas question de la quitter, et l’autre dans le rétroviseur, surveiller l’arrivée des bolides. En suite il faut trouver un jeu mental pour oublier la souffrance. Par chance, je trouve à la radio, une émission qui m'interesse, dans laquelle je m’immisce en parlant tout seul, une de mes vieille technique pour apprendre des langues.
A 16h on se trouve un bungalow dans un camping (Marina Chiara – 0564/870304) et on file nager pour « se laver l’esprit ».

Le parcours : FollonicaAlbinia.

On quitte la mer pour un moment, au loin le port de Follonica.

Ambiance paisible d’un mignon village, Castiglione de la Pescaia. Les vétérans se retrouvent pour refaire le monde : Ma che ne pensi di questo governo ? - Tutti ladri… - Hai visto la partita di Milan ?…Grandi…

On quitte le village en traversant la petite rivière Bruna.

LUBLACK veut faire une photo souvenir avec … LUWHITE.

Après autant d’autoroute on a la chance de pouvoir se cuisiner un repas chaud, pasta, niente di meglio.

Pas mal du tout ces bungalows et en plus la mer est à 100m avec une longue plage libre.

vendredi 25 mai 2007

J13 – ITALIE

CASTIGLIONCELLO - FOLLONICA
Réveillé :
4h30
Départ : 12h30
Distance parcourue : 92 km
Distance totale : 931 km
Temps : 4h57
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour : biscottes intégrales, ricotta, lait demi-écrémé, huile d’olive, pâtes intégrales, œufs, fenouil, mozzarella di buffala, bolets, kiwis, pèches.

Résumé de l’étape : Le repos d’hier et son effet bénéfique nous donne des ailes, heureusement, car le parcours jusqu’à Piombino n’a pas grande chose d’intéressant, ce qui permet à Picirelo de me montrer qu’il peut être rapide malgré la charge. Il pédale pour la première fois 2h10 sans demander une pause.
Vers 17h on se trouve un hôtel au bord de la mer (Miramare – 0566-41521) qui après une longue polémique baisse un peu son prix, en supprimant le petit déjeuner. En Italie tout est cher en ce moment (et partout) même dans cette période de l’année, donc il faut marchander car des fois ça marche.

Le parcours : Castiglioncello - Follonica.

Après 2 h10 de vélo intensif, quelques pèches pour un ravitaillement éclair.

Je décide de donner un nom à mon vélo et sera : LUBLACK, une consonance italo-anglaise me semble le nom parfait.

Pas mal le mélange de couleurs, créé par les coquelicots en pleine fleuraison.

Il doit faire vraiment chaud aujourd’hui, étant donné qu’à 9h30 il faisait déjà 32°C. Pourvue que ça dure.

Ça suffit pour aujourd’hui allons nous trouver un toit et qui sait, piquer une tête avec de la chance.

La chance me sourit à nouveau, je file nager. A demain.

jeudi 24 mai 2007

J12 – ITALIE

CASTIGLIONCELLO
Réveillé : 4h30
Départ : 12h30
Course à pieds : 8 km
Nage : 2 km
Temps : 1h30
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 23h00

Menu du jour : biscottes intégrales, ricotta, lait demi-écrémé, huile d’olive, pâtes intégrales, œufs, fenouil, mozzarella di buffala, salade, thon, mais, oignon.

Résumé de l’étape : Une brève et matinale discussion avec Picirelo pour décider de la suite.
Étant donné que le lieu est splendide et qu’on est déjà proche de Rome, un jour de pause ne serai pas de trop. Alors on s’organise la journée de la manière suivante : moi je fais les courses, les devoir, la lessive et à manger (pattes le matin, à midi et pour changer le soir aussi) ; et Picirelo va nager le matin, courir l’après-midi et nage encore une fois en fin d’après-midi quand la mer est plus chaude.
Un peu de stretching, un massage aux jambes et au lit, demain on se remet sur le vélo.
Le village Castiglioncello. Flèche noire, où j’ai nagé, et la rouge montre par où j’ai couru.

L’eau est transparente, un peu fraîche le matin mais excellente en fin d’après-midi.

Un petit footing pour voir si on sait encore courir.

Plus on grimpe, meilleure elle sera la vue. Ça me rappelle l’île de la Madallena (en Sardaigne).
Un peu de repos également.

L’endroit est tranquille à cette période de l’année, mais tout change à partir du mois de juillet.

Étire bien car demain ….au bouleau, sur le vélo.

mercredi 23 mai 2007

J11 – ITALIE

MARINA DI PISA - CASTIGLIONCELLO
Réveillé : 4h50
Départ : 12h30
Distance parcourue : 44 km
Distance totale : 840 km
Temps : 2h20
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 23h00

Menu du jour : biscottes intégrales, All Braun avec du lait demi-écrémé, noisettes, ail, huile d’olive, jambon dinde, pattes aux crevettes et courgettes, fenouil, petits pois, pâtes intégrales, bolets, œuf, mozzarella di buffala.

Résumé de l’étape : Retardé par la mise à jour du blog (finalement il trouve un internet point, chose pas évidente jusqu’à présent) il démarre la journée sous un puissant soleil, pourvue que ça dure.
L’itinéraire jusqu’à Livorno est sur du plat et on le fait à une vitesse élevée. Arrivé au centre, il longe le « lungo mare » en regardant la mer et les gens qui profitent du soleil, sur chaque rochet accessible.
Depuis Livorno jusqu’à Castiglioncello la cote est splendides, il y a des criques partout donnant une envie terrible de se baigner.
Comme c’est drôle, hier j’ai eu la plus petite chambre, et aujourd’hui pour le même prix j’ai un grand studio (chez Giannetti Gianfrancofix.0586767536, natel.03288263854)

Le parcours : Marina di PisaCastiglioncello.

Ici commence le centre de Livorno, et s’achève le port.

On peut tranquillement longer la mer à travers un immense parc.

Le secret du bien être est simplement là, le sucre fournie par les fruits et légumes suffit amplement pour vous tenir loin de cette maudite tentation, d’en bas….
…. mais à croire que l’homme a décidé de « creuser sa tombe avec ses propre dents » selon le proverbe...
Tout est question de qui dirige votre corps, la tête ou … les fesses.
Je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi la majorité se moque totalement de son unique bien qui est notre santé.
Cependant, sans elle, rien ne marche plus …. et paradoxalement on continue sur la mauvaise direction …. ok ça fait marcher l’économie … mais … jusqu’à quand ?
On me dit souvent : - Oui mais dans la vie il faut se faire plaisir. Où il est le plaisir d’aller chez le médecin et d’avaler des pilules souvent inutiles (l’industrie pharmaceutique se frotte les mains) qui masquent un problème pour créer la place à un autre.
Non, décidément pour moi, le plaisir est de me réveiller tout les matins et de voir que malgré l’effort physique de la veille j’ai toujours la forme.
Désormais il est loin derrière moi, le temps où l’ignorance me faisait succomber à ce genre de philosophie.
La tentation d’aller se faire una nuotatta est grande, la crainte de rester en slip…encore plus.
Je commence à grimper légèrement, en admirant de temps à autre « questti bastardini che se la godanno al sole ».


Vue de loin du château de Sidney Sonnino.

Quoi dire de plus ?

La plage du magnifique village Castiglioncello.