vendredi 30 novembre 2007

J202 – BOLIVIE

THOLAR – LA PAZ
Réveillé :
6h
Départ : 11h15
Distance parcourue : 75 km
Distance totale : 11’269 km
Temps :
4h50
Météo : nuageux, froid
État physique : malade
Moral : bien
Couché : 23h50

Menu du jour: Fruits (bananes), Hydrates de carbone (pain, blé soufflé), Protéines (ricotta, poulet), Divers (coca-cola, soupe).

Résumé de l’étape: Il a bien plu jusqu'à 10h30. J’ai décidé de partir, malgré mon état, car il me faut absolument une pharmacie et c’est seulement dans la capitale qu’il y en a. Je prends une soupe rapidement avec M. Loza et au premier rayon de soleil, je mets le nez hors de la tanière.

Le parcours: Tholar – La Paz.
Il y a seulement quelques villages de ce type, jusqu’à la capitale.
Picirelo a perdu du poids mais il pédale comme d’habitude. C’est toujours l’air et l’incapacité de respirer normalement qui gène terriblement. Nez, bouche, gorge sont à l’agonie.
En arrivant à El Alto (~4000m), un paysan me laisse marcher dans son champ (plus de pierres que de terre) pour faire quelques photos.
Il m’explique que, tout au loin, entre les montagnes, il y a un village avec les riches de la région.
Il pleuvine et il fait un froid barbare.
La ville El Alto est un chaos général, je suis content d’en avoir sortie en entier.
Par chance le soleil se fait voir aussi, ce qui donne un aspect différent au panorama.
On commence la descente vers La Paz, qui se trouve à 400m plus bas dans cette vallée…
…à 3600m d’altitude. Tout paraît calme depuis en haut.
Les maisons ont poussé un peu partout et surtout n’importe comment, transformant la ville en un véritable labyrinthe.
Ça c’est le centre. Dommage qu’on ne voie pas bien, à cause des nuages, les montagnes qui s’y cachent, dont certaines cimes sont à plus de 6000m.
Un enchevêtrement impressionnant.
Je n’ose pas imaginer la complication que ça doit être, de vivre dans les demeures qui se trouvent sur les flancs, qui sont extrêmement raides.
Une fois en ville, ma crainte est devenue réalité, pour passer en vélo il faut avoir des yeux partout.
Dans cette zone piétonne, il y a un chamboulement indescriptible.
L’Eglise San Francisco. Je continue à pied jusqu’au premier Hôtel Morumbi (tel.+59122460083), où j’ai laissé le tout, afin de pouvoir aller tranquillement chercher des médicaments et à manger.
En suite, avec les dernières forces j’ai fait une bonne lessive. Finissant la soirée par une interminable douche…finalement de l’eau chaude…comme ça fait du bien… !

jeudi 29 novembre 2007

J201 – BOLIVIE

THOLAR
Réveillé :
6h30
Météo : pluie
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 23h

Menu du jour: Fruits (orange, banane, citrons), Hydrates de carbone (riz, pâtes, pain), Protéines (ricotta, poulet), Graisses (huile d’olive).

Résumé de la journée: Monsieur Le Chat part en vadrouille, je serai parti aussi, car derrière ces montagnes, à 28 km il y a une petite station balnéaire avec des eaux chaudes.
Comme je voudrais bien y être !

L’espoir de me réveillé ce matin en meilleure forme est vite partie en fumé. Le malheur persiste et il me met à rude épreuve le physique…en me rajoutant en plus, la diarrhée.
Heureusement qu’il y a une jolie vue depuis la salle de bain…on ne risque pas de s’ennuyer…
Le mal de gorge, j’ai pu l’estomper avec de l’ail. En revanche je ne sais pas comment arrêter ces brûlures atroces dans le fond du nez. Déjà qu’il n’est pas petit de nature, j’ai l’impression qu’il a doublé de volume en ce moment. J’essaye de tirer profit du pouvoir antiseptique de l’oignon, en le mâchant et en expirant les gaz par le nez.
Les larmes ont coulées à flot mais le résultat fut quasi nul. Malgré un traitement si draconien le rhume bolivien ne se laisse pas intimider…que faire ?
A nouveau avec M. Loza on passe des longues heures à discuter. Il a plu à plusieurs reprises pendant la journée suite à quoi, il n’y a plus d’électricité depuis un bon moment.
Cette fillette vient dans une obscurité totale, avec son frère dans le dos, acheter des bougies.
De mon côté ça va légèrement mieux car grâce à une pastille qu’on m’a donné j’ai pu m’en débarrasser de la diarrhée et j’ai retrouvé un peu d’appétit.
Je savais que la Bolivie aller me donner du fil à retordre mais ça aurait était tellement dommage de passer à côté de ce pays particulier.
Et je n’aurais pas connu cette personne hors du commun non plus…avec laquelle j’ai passé des longs moments inoubliable. Merci du fond du cœur M. Loza.

mercredi 28 novembre 2007

J200 – BOLIVIE

THOLAR
Réveillé :
10h30
Météo : soleil
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Divers (soupe au poulet, empanadas au fromage).

Résumé de la journée: Le nez sec, depuis que je suis rentré dans le désert d’Atacama, a laissé le libre passage à toute sorte de microbe. Donc je présume que pendant mon voyage en bus j’ai du attrapé quelque chose d’exotique qui, main dans la main avec le froid, m’ont achevé. Impossible de me mettre hors du lit. M. Loza est venu m’apporter une assiette de soupe dans la chambre. La fièvre ne me permet même pas de me mettre assis. Il me fait un massage aux pieds avec de l’alcool, afin d’abaisser la fièvre.

Vers 14h je me force à avaler quelques cuillères. Rien qui passe.
200 jours depuis que je suis parti, j’aurais du fêter avec Claudia nos 10 ans de mariage aujourd’hui.
J’ai parlé avec elle au téléphone et elle est enrhumée également…quelle malheureuse coïncidence.
A-propos de Claudia, je sais qu’elle soufre énormément, peut-être plus par mon absence, que par sa jambe plâtrée. J’ai essayé (dans la mesure du possible) à la soutenir par téléphone, pendant les premiers jours de sa convalescence, en lui donnant certains conseils essentiels. On a tous des moments très pénibles dans la vie, qu’on doit affronter tout seul. C’est ce qui forge notre caractère, et si on cherche le côté positif de chaque problème on finit par les vaincre.
Je sais que c’est une personne très forte avec énormément de qualités et qu’elle finira par s’en sortir…c’est l’unique réconfort que j’ai en ce moment.
Quoi qu’il en soit si les choses se compliquent, je ne la laisserai pas souffrir outre mesure et j’agirai en conséquence.
Par la même occasion je vais tirer au clair ce que j’entends par un moral au top.
Apparemment quelques personnes n’ont pas bien saisi ce que ça veut dire, et ils m’ont demandé à plusieurs reprises, comment est ce que je peux être au top moralement, avec une femme à la maison qui lutte avec une montagne de problèmes ?
Pour moi, moral au top veut dire que je suis à 100% dans mon projet et que je me bats cœur et âme à sa réalisation.
Je l’ai dit depuis le début, que je ne me considère pas en vacances, où tout va tellement bien que je n’en peux plus de joie.
Evidemment qu’il y ait des moments agréables, mais ils sont en général engendrés par des petites satisfactions personnelles. Comme celles, d’avoir accompli des choses hors du commun.
C’est le leitmotiv de mon voyage.
De la même manière, l’état physique au top veut dire, que je me sens apte à monter sur mon vélo jour après jour, pour affronter n’importe quel type de parcours.

Tard dans la soirée je suis descendu voir M. Loza. J’ai pu difficilement manger quelques empanadas au fromage. J’ai pris un équivalent du Néo-Citron pendant qu’il me racontait l’histoire de ce village que son papa a fondé, il y a plus d’un demi-siècle. C’est pour ça qu’il s’appelle Villa Loza également.
Une petite vient en pleine nuit par un froid terrible, acheter la dose de feuilles de coca pour son père. Beaucoup d’homes dans le village, qui compte 1000 habitants sont alcooliques et…en plus ils consomment cette saloprie.
Je demande à la petite, de me montrer ce qu’elle a acheté. Ils sont 15 enfants dans sa famille et la maman est décédée à la naissance du dernier…et moi j’ai le culot de me plaindre de mon rhume…

mardi 27 novembre 2007

J199 – BOLIVIE

PATACAMAYA - THOLAR
Réveillé :
3h
Départ : 13h
Distance parcourue : 33 km
Distance totale : 11’194 km
Temps : 2h20
Météo : nuageux, froid
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (orange, banane), Légumes (tomates) Hydrates de carbone (biscuits intégraux, avoine et blé concassés, pâtes), Protéines (ricotta, lait entier en poudre, fromage), Graisses (huile d’olive, arachides).

Résumé de l’étape: Impossible de se reposer, la chambre donne sur la rue principale, celle qui même à La Paz, et chaque véhicule qui passe, se donne à cœur joie en klaxonnant. Ça doit être le jouet préfère de chaque chauffeur. En fin, réveillé de bonne heure j’ai travaillé sur mon laptop afin de pouvoir aller mettre le blog à jour dans un point internet que j’ai découvert hier soir.

Le parcours: Patacamaya - Tholar.
Comme il y avait beaucoup de photos, ça m’a pris toute la matinée et au moment du départ le ciel s’est couvert. Rester dans cette chambre ici…pas question. Surtout que j’ai du tuer 2 puces, qui ont eu le culot de tenter une invasion par mes pieds.
En vitesse quelques courses et on essaye de se trouver un logement avant la pluie, quelque part sur mon parcours.
On est sur l’altiplano à une altitude de 3900m et quand le froid veut imposer sa loi…c’est rude. J’ai beau essayé de contrecarrer en mettant tous mes vêtements…ce fut trop tard.
Le froid m’avait déjà bien mordu et c’est vraiment ce qui lui manqué à Picirelo, déjà en sursis avec la santé.
C’est le premier bout de terre, que je vois, avec une culture…que j’ignore.
Je commence à avoir des sérieux frissons, et il faudrait que je m’arrête au plus vite.
Seulement que le premier village…se fait de plus en plus désirer.
Pourtant on m’avait dit qu’il y en a largement dorénavant.
Deux heures dans un froid qui avoisine le 0°C ont suffit à ma santé précaire pour la mettre à plat ventre.
Ce fut déjà trop tard quand j’ai trouvé à Tholar, l’Hôtel Porvenir (tél.022135688).
La fièvre a commencé à s’installer petit à petit et malgré un chaleureux accueil de la part du patron, Monsieur Abraham Loza Castillo, j’ai du vite me réfugié au lit.

lundi 26 novembre 2007

J198 – BOLIVIE

KONANI - PATACAMAYA
Réveillé :
5h
Départ : 11h15
Distance parcourue : 50 km
Distance totale : 11’161 km
Temps :
2h50
Météo : soleil
État physique : enrhumé
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (oranges, mangues, papaye), Légumes (concombre, tomates, poivron, oignons, ail) Hydrates de carbone (biscuits intégraux, pain), Protéines (viande, lait entier en poudre, fromage), Graisses (huile d’olive).

Résumé de l’étape: Pour trouver cette pension, j’ai du en faire plusieurs hier soir. Celle-ci étant la meilleure…imaginez-vous, si vous pouvez, l’état des autres…Pour ça il vous faut beaucoup d’imagination... J’ai demandé à la patronne, où sont les toilettes. Elle m’a dit que je peux aller où je veux…dans les champs, derrière la maison…ouaaaou…quel privilège !

Le parcours: Konani - Patacamaya.
Et de l’eau, où est ce que je peux en avoir ? Dans le puits, au milieu de la cour.
Ma chambre c’est là, où il y a la porte ouverte.
Malgré les apparences, j’ai eu la chance d’avoir trouvé ce logement.
Car en général un village c’est ça…et ici, personne vous ouvre la porte, en tant que cycliste, synonyme d’extraterrestre pour eux. Picirelo est enrhumé et je dois le guérir au plus vite. Je craignais une chose dans ce pays, avant de m’y aventurer, c’était de tomber malade…c’est fait.
Un cimetière à 3900m d’altitude, c’est ça.
J’ai pris la décision de prendre la route vers Patacamaya, malgré la fièvre car si mon état s’aggrave, au moins dans la ville il y a certainement une pharmacie.
Mais avant de toucher aux produits chimiques, on va essayer les remèdes naturels.
Pendant la pause déjeunée, mon portable a repris vie. En hibernation sur tout le territoire bolivien, j’ai le réseau à nouveau. Les messages que j’ai essayé d’envoyer à Uyuni passent maintenant…mieux vaut tard que jamais…
La ville est là-bas, au pied de cette montagne haute de 4200m.
Trouver une pension plus descente, avec électricité et douche chaude, ne fut pas une simple affaire. Mais finalement Alojamiento Moya fut ce que j’ai vu de mieux.
Au menu ce soir…de l’ail à haute dose, et si avec ça, demain ça ne va pas mieux, c’est que le problème est vraiment sérieux.

dimanche 25 novembre 2007

J197 – BOLIVIE

UYUNI - KONANI
Réveillé :
3h
Départ : 5h30
Distance parcourue : 83 km
Distance totale : 11’111 km
Temps : 5h20
Météo : soleil, froid
État physique : fatigué
Moral : au top
Couché : 20h30

Menu du jour: Fruits (banane, mangues, papaye), Légumes (concombre, tomates, poivron, oignons, ail) Hydrates de carbone (biscuits intégraux, pain intégral), Protéines (thon, lait entier en poudre, fromage), Graisses (huile d’olive) Divers (sauce tomate, cacao).

Résumé de l’étape: En arrivant à 19h à l’auto-gare, on m’annonce que mon bus a été annulé.
Mais que je peux aller avec une autre compagnie, juste à côté. Si je savais ce qu’il m’attendait…
On est parti à 21h, avec une heure de retard. J’ai réussi à positionné, assez bien, le vélo dans un des porte-bagages du bus, sur les pneus de réserve. Le bus été plein à craquer.
J’ai eu une place, mais le couloir été rempli des gens avec des bagages de tout type. Manqué les brebis et les lamas, en général on les attaches sur le toit.
Impossible de dormir, les vibrations sur la route vous massacrent de même que le bus.
Quelques vitres se sont cassées, on les a remplacés avec des cartons scotchés sur le cadre…
Un calvaire ce trajet, je suis arrivé à la destination avec le matériel dans un état déplorable.

Le parcours: UyuniOruro (en bus) – Konani (en vélo).
De 3h30 à 5h30 j’ai renettoyé, dans le hall de l’auto-gare, les sacoches et le vélo.
Pendant la nuit l’aide du chauffeur a déplacé le vélo, en le mettant n’importe comment, sur des barres en fer. Ceci dit les griffures et les coups dans le cadre, je ne l’ai compte même plus.
A 6h j’étais déjà hors de la ville. Je n’arrive même pas à décrire ce que j’ai vue à la sortie…je peu simplement dire que les favelas de Sao Paulo, c’est du lux à côté.
Je n’ai pas pu faire des photos car il faisait -5°C et je ne sentais plus mes doigts.
De plus, j’étais complètement à l’agonie après une nuit blanche.
Le soleil est bien haut, il fait meilleur mais je continue à avoir froid, je crois bien que Picirelo est enrhumé. J’ai de la fièvre et des frissons.
Dans le village de Caracollo, c’est le marché de dimanche.
Je devais m’arrêter, mais quand j’ai vu tous ce monde…ça m’a coupé l’envie.
Malgré mon état déplorable.
Après une nuit dans une boite à sardine j’ai qu’une envie…d’être seul, et que plus personne ne me touche.
Même les fruits ne m’ont pas arrêté, tans pis, je vais les regretter, mais c’est comme ça.

Ce fut dans un bus de ce type, mon voyage d’hier soir…certainement très en vogue…à ma naissance. Sur le porte bagage du haut on attache les animaux.
Picirelo est plus que fatigué. Heureusement on roule sur de l’asphalte, ce qui me permet à nouveau de me distraire en lisant. Le village que j’avais sur ma carte c’est « ça ».
Il faut continuer…j’ai faim…et les mangues…que dans les rêves, maintenant.

Une grande camionnette remplie de paysans s’arrête, en me voyant au bord de la route. J’étais en train de faire un peu de stretching. Un d’entre eux me demande si je veux des mangues ? J’ai cru que la fièvre me donne déjà des hallucinations…A peine j’ai eu le temps de lui répondre que - évidemment que j’en veux… Voilà qu’il me balance, depuis le toit de la camionnette (où il voyageait avec 3 autres) deux sacs remplies de mangues.
Il me dit : - tu n’as qua choisir, c’est ce que je n’ai pas pu vendre aujourd’hui au marché, elles sont très mures…et ils s’en vont. Evidement tous s’est mis en compote, tellement elles étaient faites. Mais j’ai pu quand même en choisir une dizaine, que j’ai plus que dégusté, par la suite, en arrivant à Konani à la pension Alojamiento Flores.

samedi 24 novembre 2007

J196 – BOLIVIE

EL SALAR DE UYUNI
Réveillé : 3h50
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : bien
Couché : 23h50

Menu du jour: Fruits (banane, papaye, mangues), Légumes (carottes, tomates, concombre), Hydrates de carbone (maïs soufflé, quinoa), Protéines (viande de bœuf, lait entier en poudre).

Résumé de la journée: Le tour dans le Salar, est de 10h30 jusqu’à 18h. J’ai laissé toutes mes affaires, sauf le laptop, par précaution qu’une sourie fouille dans mes sacs, à l’agence. Au retour j’aurais juste le temps de manger quelques fruits…maintenant que je ne reste plus 2 jours ici (comme prévu) il faut forcer un peu la dose. Ce n’est pas difficile, ils sont tellement bons.

Le parcours : UyuniColchaniIsla Pescadores.
On a fait un stop à Colchani, un village construit avec des blocs de sel. Sel mélangé avec du iode qu’il me dit le guide de notre tour…à d’accord…
Les villageois exploitent une partie du Salar, qui fait la bagatelle de 10’500km².
Le guide et chauffeur, 2 argentines de Buenos Aires, un français du Midi, 2 colombiens de Bogota.
Il a plu hier soir, le 4x4 roule dans ces flaques salées…un bonheur pour la mécanique, déjà précaire de ces engins.
En plein désert de sel, il y un hôtel construit en sel. J’ai fait la connaissance de 2 espagnols de Barcelone qui sillonnent l’Amériques Latine. Ils vont camper par ici.
On arrive à Isla Pescadores.
Une formation rocheuse peuplée de cactus, au milieu de cette mer de sel.
C’est une réserve naturelle. On peu l’escalader par un sentier balisé.
Au loin, une joli vue sur le Volcan Tunupa 5432m, nous sommes à 3653m.
La couche de sel varie de 30cm à quelques mètres.
Nous avons mangé sur place, en suite on a fait demi-tour, presque par le même chemin…chaque voiture roule un peu par où elle veut, sur cette mer de sel.
Il n’y à pas un chemin précis, on prend seulement des directions.
Un bref stop à l’hôtel de sel où j’ai croisé les cyclistes.
Bien que je n’aime pas voyager avec des tours organisés, j’ai eu l’immense chance de me retrouver avec un groupe extrêmement sympathique.
Nous avons bien rigolé ensemble en passant une très agréable journée.