lundi 31 décembre 2007

J233 – COLOMBIE

TULCAN - PEDREGAL
Réveillé :
4h50
Départ : 8h40
Distance parcourue : 54 km
Distance totale : 13’200 km
Temps : 2h40
Météo : nuageux, pluie
État physique : fatigué
Moral : au top
Couché : 24h

Menu du jour: Fruits (bananes, papaye), Légumes (tomates, courgettes, poivron, ail, petit-pois, carottes) Hydrates de carbone (biscuits, pain intégral, pâtes), Protéines (fromage, lait entier en poudre), Graisses (huile d’olive), Divers (maïs soufflé).

Résumé de l’étape: Tulcán est à 3000m, inutile de vous dire qu’il fait froid, autant dans la chambre que dehors. J’ai beaucoup aimé l’Equateur, c’est un magnifique pays avec des gens aimables et accueillants.
Une chose fondamentale pour qu’un pays vous laisse des bons souvenirs.
Les beautés naturelles certes sont importantes, mais ne suffisent pas, à mon avis.

Le parcours: TulcánPedregal.
En ville tout est ouvert comme si c’était un jour normal.
L’unique signe qu’on est le 31 ce sont ces épouvantails qu’on prépare pour les brûler à minuit.
Il y a de tout type, partout dans la ville.
La frontière avec la Colombie est après ce pont, qui se trouve à 9km de Tulcán.
L’heure de dire au revoir à l’Equateur est malheureusement arrivée.
Bienvenue en Colombie Picirelo. Nouvelle année nouveau pays, le 21 au compteur.
En Amérique Latine on dit de la Colombie que c’est le pays des cyclistes.
Apparemment il y a des gens qui n’ont pas le temps de s’amuser, dans l’agriculture on ne connaît pas le 31.
La beauté des panoramas me fait oublier ma fatigue.
Picirelo a faim non-stop, un manque total d’énergie, signe qu’il faudra s’arrêter.
La rencontre de Josef Winzig, un allemand de Frankfurt parti de Caracas pour joindre Quito.
Heureusement il parle espagnol, ce qui nous a permis de faire une longue et agréable pause ensemble.
En se quittant nous nous sommes échangé les cartes.
De plus, il me donne quelques informations très utiles sur la route en Colombie et Venezuela.
Ça descend et ça monte ce qui est tout à fait normal en voyant le relief qui m’entoure.
La pluie est dans les parages, à tout moment elle peut faire son apparition.
Picirelo est fatigué. Il aurait eu besoin d’un jour de repos, seulement je ne voulais pas passer nouvel an dans une grande ville. Par ici on joue beaucoup avec des pétards bricolés et des feux non contrôlés sans parler de la consommation d’alcool.
J’aimerais trouver un endroit serein, un petit village dans ces magnifiques paysages.
Mon vœu fut exhaussé, et j’ai eu la chance de le trouver ….juste au moment où la pluie a commencé.
En plus on m’a permis d’utiliser la machine à laver. Alors j’ai immédiatement profité pour faire ma lessive et nettoyer Lublack.
De cette manière on commencera 2008…propre.