dimanche 16 décembre 2007

J218 – PEROU

LIMA - CHANCAY
Réveillé :
5h
Départ : 8h30
Distance parcourue : 85 km
Distance totale : 11’905 km
Temps : 4h40
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h20

Menu du jour: Fruits (mangues, bananes, figue), Légumes (carottes, tomates) Hydrates de carbone (pain blanc maison, biscuits intégraux, maïs cuit), Protéines (fromage chèvre).

Résumé de l’étape: Comme ça fait plaisir de dormir en t-shirt, avoir les mains chaudes et ne pas penser 10 fois pour sortir de son lit…pour un malheureux pipi, pendant la nuit…
Dormir avec les collants (ceux du vélo), la veste de pluie et la cagoule, ce n’est pas du tout agréable.
Mais qu’est qu’ils m’ont rendu services, ces quelques habits que j’ai avec moi !
Pour sortir de la ville, il y a qu’une possibilité – La Panamericana Norte. L’angoisse totale.
Une espèce d’autoroute trouée, remplie de détritus de tout type, où le danger vous guette à chaque mètre.
Les véhicules, ou plutôt ces machines à fumée, jaillissent de partout dans une course folle, pour voir qui commet plus d’infractions.

Le parcours: Lima - Chancay.
L’unique belle chose au bord de cette route…on peut vraiment dire qu’on a l’embarrât du choix…
Côté fleurs, ce n’est pas plus mal.
J’ai fait 35km et je suis toujours dans la banlieue.
Allez, quelques mangues pour me remonter le moral.
Mais ça n’a pas duré, en plein désert, à 50km de Lima, dans la montée d’une de ces dunes…le dérailleur avant tombe en panne.
L’axe du ressort s’est dévissé et est sorti de son logement. Bonjour les dégâts.

Je parviens à bloquer la chaine sur le plateau du milieu et voilà qu’il y a de quoi cogiter jusqu’au prochain village.
Le vert fait son apparition, c’est bon signe, ça veut dire qu’on n’est pas très loin d’un village.
Pourvu qu’il y ait des endroits pour se loger.
Par chance, Chancay est assez grand, comme village, et ne manque pas de logements.
A l’Hostal California je me suis mis au boulot.
Enlever la chaine, démonter le dérailleur, nettoyer avec du mazout le tout, et essayer de le réparer avec le seul outil que j’ai, le couteau suisse.
C’est incroyable tout ce qu’on peut faire avec. Je suis arrivé à remettre tout en place, mais comme il me manquait la colle frein filet, on verra combien de temps ça va tenir.