dimanche 30 décembre 2007

J232 – EQUATEUR

CAYAMBE - TULCAN
Réveillé :
3h50
Départ : 9h20
Distance parcourue : 100 km
Distance totale : 13’146 km
Temps : 5h20
Météo : soleil
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (bananes, mangues, orange), Hydrates de carbone (biscuits intégraux, pâtes, riz, maïs cuit), Protéines (fromage, œufs, lait entier en poudre), Divers (cacao).

Résumé de l’étape: Cayambe c’est une petite ville à 2200m, au pied du volcan du même nom, d’environ 5800m. Autant dire qu’il a fallu bien se couvrir et…mettre les chaussettes pendant la nuit.

Le parcours: CayambeTulcán (100km en vélo, le reste en voiture).
Après quelques kilomètres sur du plat Picirelo affronte avec courage la plus longue monté de la journée.
J’ai vite compris qu’il n’a pas récupéré (après les efforts des jours précédents) et s’il faut monter tout le long, il faudra raccourcir le parcours.
Par chance après le col il y a eu que de la descente, entrecoupée par des petites montés.
Un lac à la sortie d’Otavalo, au pied du volcan.
Picirelo est dans la province d’Imbabura. Les visages changent le folklore aussi.
Presque toutes les femmes sont vêtues de ce type de costume traditionnel.
Ibarra, la capitale de la province. Selon les informations qu’on me donne je peux continuer encore, la route étant toute en descente.
Autre lac, sans attirance particulière de ma part, car il fait froid (à cause de l’altitude).
La descente continue à travers des gorges tortueuses jusqu’à une vallée peuplée par des gens de couleur.
Les meilleurs joueurs de foot viennent d’ici, selon ce qu’on m’a raconté.
En tout cas ce sont des gens extrêmement accueillants et sympathique, pleins de joie et bonne humeur.
Picirelo fait une pause en bavardant et rigolant avec quelques habitants de cette riche vallée.
Malheureusement je n’ai pas pu trainer beaucoup car la petite mouche vampire à vite fait de découvrir mes jambes fraichement rasés et elle s’est bien régaler de mon sang.
Au moment où j’ai commencé à chercher un endroit pour passer la nuit, une camionnette s’arrête.
En bavardant avec le chauffeur, il me dit qu’il passera par Tulcán et qu’il peut m’y amener.
A ne pas y croire, une chance inespérée. Ça me fera éviter un col à 3200m, on est actuellement à 1500m.
De ce fait, je passerai le 31 décembre en Colombie.
On est arrivé pendant la nuit à Tulcán, où j’ai vite pris une chambre à l’Hôtel Alejandra (tél. 2981784).