samedi 8 décembre 2007

J210 – PEROU

SICUANI - URCOS
Réveillé :
4h40
Départ : 8h20
Distance parcourue : 98 km
Distance totale : 11’771 km
Temps : 5h50
Météo : soleil AM, nuageux PM
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (mangues, citrons), Légumes (avocats, tomates) Hydrates de carbone (pain blanc maison, biscuits intégraux, blé soufflé, maïs cuit), Protéines (fromage, lait entier en poudre, yaourts), Divers (cacao, coca-cola light, sauce de tomates).

Résumé de l’étape: Une longue distance à parcourir m’attend aujourd’hui et si j’arrive à Urcos j’aurai fait un peu plus de 500km à plus de 3500m, en 5 jours.

Le parcours: Sicuani - Urcos.
Pour sortir de la ville, ce n’est pas compliqué. On est dans une vallée, de ce fait, il faut suivre la route principale au bord de la rivière et…on est vite à la périphérie.
C’est l’heure du déjeuner pour ce garçon, qui attend sereinement que ça maman lui remplit la tasse de lait, directement à la source.
Moi j’ai déjà déjeuné sinon j’aurais acheté un peu, surtout que je bois que du lait en poudre depuis un moment. On ne trouve pas du lait frai par ici, à cause de sa conservation.
La vallée formée par cette rivière est splendide.
Un peu de circulation quand même, mais c’est normal, vu la proximité relative de Cuzco
…le point de passage, de tous les touristes qui visitent le Pérou.
Je présume que ce ne sera pas évident avec le vélo…mais on trouvera bien une solution.
Le choc plus grand sera le retour à la civilisation ou plutôt à notre époque.
La route suit la rivière, qui serpente entre ces hautes montagnes.
Alors quelqu’un peu bien m’expliquer comment il fait ce p…de vent à me souffler toujours dans la figure ?
Je suis raide, les jambes en compote, la gorge sèche, le nez qui fait des sienne…et il faut pédaler…Urcos est encore à 45km.
Impossible de s’arrêter dans ces villages que je croise, il n’y a pas de place pour les cyclistes…les gens y vivent dans une autre ère.
Il faut grimper maintenant…Gringo…c’est vraiment dure, quand les forces vous abandonnent.
Dernier pont, et on commence une autre montée, vers la place centrale.
Le point final de l’étape.

La place est emplie de monde, car hier soir il y a eu la fête de La Virgen.
Hâtivement quelques courses et à l’Hostal, sans nom, j’ai offert à Picirelo une chambre avec douche…qui ne fonctionnait pas.
Par la suite on me la bricolée, et j’ai pu avoir ma douche chaude tant attendue.