samedi 28 juin 2008

J413 – USA

CHESTER - FARGO
Réveillé : 3h30
Départ : 7h30
Distance parcourue : 103 km
Distance totale : 24088 km
Temps : 4h50
Météo : soleil ~ 25°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (pommes, pastèque, myrtilles, melon), Légumes (poivron, petit-pois) Hydrates de carbone (tortillas intégrales, céréales, crackers), Protéines (lait demi-écrémé, jambon dinde), Graisses (huile d’olive), Divers (cacao).

Résumé de l’étape: Le patron du motel m’a dit, hier soir, que je peux prendre un train depuis Havre, qui se trouve à environs 90km. Alors ce matin j’ai mis les voiles assez tôt, pour être avant 13h là-bas.

Le parcours: Cut Bank - Chester.
Cependant le vent ne s’est pas réveillé en même temps que moi et…sans son aide je n’ai pas eu la force d’aller assez vite.
Néanmoins sur la route j’ai eu la chance de connaître Dennis, un pilot à la retraite dans une immense ferme, qui m’a proposé de m’amener avec sa camionnette à Havre.
Regarder où il a atterri Lublack…dans la locomotive d’un train de marchandises…
Comment ?
Le vendeur de billets, le plus grand stupide que je n’ai jamais rencontré de ma vie, s’est fait un plaisir à se payer ma tête. Pour prendre le train, il faut mettre le vélo dans une caisse, donc il m’a dit de le faire car il y a assez de billets pour l’unique train de la journée de 13h30. Il a attendu que je finisse mon travail et il est venu me dire (sacrement courageux le gars !) qu’en fait il n’y a plus de billets pour aujourd’hui.
J’avais 2 solutions qui me sont venu à l’esprit : - la 1ère …de le tuer, rendant ainsi un immense service à cette grande nation (un idiot de moins…c’est toujours une bonne chose) ; - la 2ème de dégager illico presto pour transformer ma rage en énergie cinétique.
Après avoir roulé comme un malade pendant des longs kilomètres, j’ai fini dans la camionnette d’un couple qui m’a donner un coup de pousse, juste le temps que je leurs raconte ma mésaventure.
En sortant du village Chinook, le chauffeur s’arrête à coté d’un train de marchandise à l’arrêt et…voilà comment une calamité se transforme en opportunité.