mercredi 25 juin 2008

J410 – USA

WHITEFISH - ESSEX
Réveillé : 5h40
Départ : 9h10
Distance parcourue : 87 km
Distance totale : 23777 km
Temps : 4h40
Météo : soleil ~ 23°C
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (abricots, pommes), Légumes (carottes, petit-pois) Hydrates de carbone (tortillas intégrales, céréales, pain intégral), Protéines (lait demi-écrémé, jambon cuit, cottage, œufs), Graisses (huile d’olive, cacahuètes), Divers (Dr. Pepper).

Résumé de l’étape: Cette année le record des tornades a été déjà battu (on est qu’au milieu de l’année), quand on dit que les Etats-Unis c’est le pays avec le climat le plus extrême ce n’est pas tout à fait faut.

Le parcours: Whitefish - Essex.
En ce moment même il y a des incendies sur la côte du Pacifique, par où Picirelo est déjà passé, et des sacrées inondations, là où il doit aller, le Midwest.
Ce qui me rassure, c’est que je suis encore assez loin de ces endroits et surtout du fait, que dans le Montana il n’y a pas des tornades.
Ma route (HWY-2) longe le bord du Glacier National Park.
Cette rivière est très utilisée par les amateurs du rafting.
Ces piques sont à plus de 3000m et c’est étrange mais après avoir franchi les Andes en Bolivie avec un col à 5200m…plus aucune montagne ne m’impressionne.
J’ai voulu voir ce que c’est la haute montagne et j’ai été servi.
Un jour j’irai peut-être plus haut mais certainement sans vélo et avec un sérieux équipement.
Dans une descente j’ai failli me prendre une biche en pleine figure.
Elles sont tellement imprévisibles et ce n’est pas la première fois que ça m’arrive, de les voir traverser la route…sans aviser.

En fait c’est tous les jours que j’en vois, au moins une, au bord de la route et prise au dépourvue on ne sait jamais dans quelle direction elle fera son sprint.
Ce qui explique le nombre de cadavres et sincèrement, c’est sacrement dangereux…autant pour les automobilistes et motards que pour les cyclistes, trop pressés dans les descentes.
Au bout de 80km j’ai compris qu’il faudra penser à s’arrêter, dans un de ces motels au bord de cette splendide réserve naturelle. Je pourrais faire de l’autostop et en finir avec la montagne aujourd’hui même. Cependant c’est tellement beau que je veux rester un jour de plus et la traverser en vélo.
J’ai tenté ma chance dans 2 endroits mais le prix était de 120$ la nuit.
Comme il n’y a personne en milieu de semaine, j’ai pensé que mon offre à moitié prix pourrait les satisfaire. Tu parles !…ils préfèrent avoir la chambre vide, à zéro profit.
Je ne comprends pas, comment on peut refuser 60$...et soit disant c’est la crise.
Dans le troisième, le prix était nettement inférieur mais comme il n’avait que 4 chambres il était déjà plein. Bob, un fermier de Shelby, en entendant ma discussion avec le patron, m’a invité passer la nuit chez lui, dans ce chalet au milieu de la forêt, où il vient de temps en temps pour quelques jours de repos.