jeudi 31 janvier 2008

J264 – VENEZUELA

CARACAS
Réveillé : 6h30
Météo : soleil
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 24h

Menu du jour: Fruits (nisperos), Légumes (salade, tomate, poivron) Hydrates de carbone (pain, arepas, pâtes), Protéines (viande de poulet, fromage), Graisses (huile d’olive), Divers (pizza).

Résumé de la journée: J’ai fini la soirée chez Antonio, il était trop tard pour aller chercher un hôtel…qui de toute manière était peine perdue.
Bien que je me sois couché à une heure inhabituelle pour moi, je me suis réveillé tôt.

Un peu fatigué, il est vrai. Comme je n’avais pas envie à me mettre au travail sur le laptop je me suis laissé emporter par mes pensées, en analysant cette traversé de l’Amérique du Sud.
Elle ne fut pas facile, mais en grande partie je m’attendais à toutes ces difficultés, par conséquent je n’ai pas eu de mauvaise surprise…sauf le Pérou...
L’Europe cherche désespérément à unir tous ses pays, et malgré la grande diversité des langues les gens commencent à accepter cette union qui, à long terme, portera ses fruits.
J’imagine que si tous ces pays hispaniques, que j’ai traversé (Argentine, Chili, Bolivie, Pérou, Équateur, Colombie, Venezuela) auront, un jour, la bonne idée de faire la même chose…quel grande puissance économique pourront ils former…
Ils sont tous extrêmement riche, et l’avantage de parler une seule et unique langue facilitera énormément les choses.

Allez Picirelo…ne te prend pas pour Simon Bolivar…rassemble tes choses, il faut tout mettre dans une caisse. La compagnie aérienne Copa impose que le vélo soit démonté et mis dans un carton.
Je ne vous dis pas le plaisir que cette activité me procure…p…de m…
Heureusement que j’ai connu cette extraordinaire famille (Armando l’ainé, Antonio et Celeste) qui m’a énormément aidé. Antonio est moitié italien et travaille pour une entreprise suisse, Celeste est moitié roumaine et moi j’ai ces trois nationalités…comme quoi, ça sert d’avoir plusieurs racines.

Manquait le benjamin à l’appel, Alberto, et évidemment la mascotte familiale qui doit être partout.
Demain matin à 7 heure, je prendrai en avion, la direction de cet arc en ciel, pour la suite de mon voyage. Je changerai de continent, mais pas encore de langue…jusqu’au Mexique. C’est quand même formidable…