vendredi 11 janvier 2008

J244 – COLOMBIE

AIPE - SALDANA
Réveillé : 5h10
Départ : 7h30
Distance parcourue : 95 km
Distance totale : 13’922 km
Temps : 5h10
Météo : soleil, ~40°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (ananas, papaye, mangue, anons), Légumes (tomates, poivron) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, polenta, pain intégral), Protéines (fromage, lait entier en poudre), graisses (huile d’olive), Divers (cacao).

Résumé de l’étape: Dans tous ces petits villages que j’ai découverts, les gens ne me posent pas beaucoup de questions…tant mieux d’ailleurs. Ils veulent simplement savoir d’où je suis parti le jour même. Les plus curieux me demande de quel pays je suis.

Le parcours: Aipe - Saldaña.
Personne sait où se trouve la Roumanie et même quand je leur dit qu’elle est en Europe, pour eux je reste El Gringo.
Un gros caca. Je ne rigole pas, car une termitière est construite, par les termites, avec leurs propres excréments.
Comme quoi…il y a d’autres civilisations qui vivent dans la m…comme on dit.
Picirelo a faim, je lui propose des termites, elles sont comestible, en plus une bonne source de protéines. Du coup ça lui est passée.
El Gringo c’est le surnom des voyageurs américains (USA), ça a une légère consonance péjorative mais ce ne l’ai pas.
Un bref passage au centre de Natagaima pour acheter à manger à Picirelo, avant qu’il se révolte.
Franchement, comment on peut me confondre avec un américain ?
Les fruits sont assez onéreux en Colombie, mais ceux qu’on trouve au bord de la route (les meilleures) ont un prix nettement plus bas, car ils sont vendus directement par les paysans.
Pendant que j’ai acheté des anons, j’ai bavardé avec cette fille…qui était très intriguée par le fait que je ne porte pas de pantalon.
En fait, elle voulait que j’en porte pour ne pas bronzer.
Les filles par ici…rêvent d’être blanches, qu’elle me dit. Ça alors… !
La rivière Saldaña devient assez grande, juste avant de se mélanger avec la Magdalena. Les gens se baignent proche de la rive, quelques jeunes sautent depuis le pont.
C’est l’heure d’aller nager Picirrelo.

A chaque pont où village il y a des soldats, armés jusqu’aux dents.
C’est pour dissuader les guérilleros à faire des…bêtises.
J’ai pris une chambre dans la pension du coin et je suis allé me faire une bonne nage comme…il y a 30 ans…dans mon enfance en Roumanie.
Quelle belle époque… !