jeudi 10 janvier 2008

J243 – COLOMBIE

NEIVA - AIPE
Réveillé : 5h
Départ : 10h
Distance parcourue : 45 km
Distance totale : 13’827 km
Temps :
3h
Météo : soleil, ~40°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h20

Menu du jour: Fruits (papaye), Légumes (tomates, ail) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, riz, polenta), Protéines (lait entier en poudre), graisses (huile d’olive), Divers (cacao).

Résumé de l’étape: Je suis allé, quand même, acheter le pneu que j’ai vu hier soir, car si je ne passe pas par Bogota, il est possible que je ne traverse pas d’autres grandes villes. Cependant pour le changer j’attendrai la première panne, qui ne tardera pas, vu que je suis presque sur la toile.

Le parcours: Neiva - Aipe.
C’est parti, on quitte Neiva, la capitale du département Huila.
Au magasin vélo on m’a conseillé de prendre une route secondaire jusqu’à Villavieja.
Moins de trafique et avec un paysage plus sympa.
Picirelo est dans une zone semi-aride, à cause de la proximité du désert de Tatacoa.
Il y a vraiment pas de circulation…et maintenant je comprends mieux pourquoi.
Il fait très chaud, Picirelo est tout content maintenant. Je savais bien que tous ces efforts, dans les montagnes, allaient être récompensés tôt ou tard.
Quel beau pays la Colombie ! Dommage qu’elle s’est faite cette mauvaise réputation, au niveau de la sécurité.
Pourtant c’est comme dans les autres pays de cet extraordinaire continent.
J’ai appris par la suite que dans les montagnes que j’ai traversées il y a beaucoup de guérilleros, ce n’est pas par hasard qu’aucune voiture ne s’y aventure.
Cependant si on n’est pas impliqué dans des mouvements politiques ou dans le narcotrafic on vous laisse en paix…en principe…selon ce que les gens me racontent.
Bravo les cyclistes de Neiva, évidemment comme ils font aller-retour sur cette route ils ne se sont pas posés la question : - comment j’allais traverser la rivière ? Moi non plus, j’étais persuadé qu’il y avait un pont. Dans la logique des choses…route + rivière = pont.
Heureusement une petite barque vient, de temps à autre, pour vous passer de l’autre coté, moyennant une petite taxe. Qui a fortement augmentée pour El Gringo…et oui, il faut bien qu’ils aient de quoi payer leurs impôts.
La traversé est assez hasardeuse pour le vélo, la barque est petite et si jamais Lublack se retrouve à l’eau…au revoir. La rivière est rapide, profonde et extrêmement boueuse.
De l’autre côté je me suis retrouvé dans une jungle pas possible.
Seulement après avoir parcouru un étroit sentier de 2km, je suis parvenu à l’entré du village.
J’ai du camper de suite à la pension du village, ayant perdu trop de temps dans cette balade sur la rivière pour continuer mon itinéraire.