mardi 8 janvier 2008

J241 – COLOMBIE

LA PLATA - HOBO
Réveillé : 5h10
Départ : 10h30
Distance parcourue : 77 km
Distance totale : 13’729 km
Temps : 4h20
Météo : soleil
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 23h

Menu du jour: Fruits (inconnu, papaye), Légumes (tomates, ail) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain intégral, pâtes de maïs et riz), Protéines (fromage, lait entier en poudre), graisses (huile d’olive), Divers (cacao, pollen).

Résumé de l’étape: Ces quelques moments d’isolement m’ont fait un bien immense, j’ai pu digérer tranquillement ces mésaventures et remettre le moral au top.
Sur la route je verrai si c’est le cas pour Picirelo également.
Mon équipement et Lublack « baignent » dans la poussière. Hier soir je n’ai pas eu la force de nettoyer la boue, la farine et cette poussière qui s’est infiltré partout.
Maintenant il faut le faire, la lessive sera pour un autre jour.

Le parcours: La Plata - Hobo.
En attendant l’heure du départ et poussé par la faim, je fais un tour à pied dans le village.
La Cathédrale San Sébastian, située au cœur du village.
Je vais aller au marché, à la recherche des fruits et légumes…il faut suivre ce monsieur, à mon avis.
Mes muscles n’ont pas récupéré la fatigue de ces derniers jours, mais le parcours n’étant pas avec des grandes montées, je peux continuer tranquillement.
C’est quand même plus facile en bas de la montagne...il faut l’avouer.
Impressionnante la taille de cette araignée. Elle est morte, je ne suis pas un expert dans la matière pour savoir si les vivantes on peut les toucher ou pas.
La Cordillère Centrale, du côté gauche de la Rivière Magdalena en allant vers le Nord, fait son apparition.
Le passage d’un col, où le vent de face me fait avancer aussi vite qu’une tortue.
Heureusement qu’il n’y en a pas sur la route.
Voir une, qui vous dépasse, ce n’est pas vraiment bon pour le moral.
Mais il y a les chefs-d’œuvre que la nature expose, et…personne ne traverse un musée en courant.
En fait pour être honnête je serai capable…si jamais quelqu’un réussi à me faire rentrer dans un musée d’art moderne.
Je n’ai pas encore cette ouverture d’esprit…pour la comprendre, et comme je suis un antidrogue révolu, ce serait difficile de me faire « planer » afin que je puisse piger quelque chose.
En revanche devant un tel panorama je peux me laisser aller et rêver…d’un monde meilleur…dans lequel l’homme aura compris qu’il faut respecter la nature, afin qu’elle puisse nous offrir de telles merveilles.
7km plus loin, dans le petit village Hobo j’ai pu avoir une chambre dans un Hospedaje tenu par la station d’essence.