vendredi 18 janvier 2008

J251 – COLOMBIE

PUERTO ARAUJO - LA LIZAMA
Réveillé :
6h30
Départ : 8h30
Distance parcourue : 95 km
Distance totale : 14’451 km
Temps : 5h40
Météo : soleil, ~40°C
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (bananes, oranges), Légumes (petit-pois), Hydrates de carbone (biscuits, yucca, riz), Protéines (thon), Graisses (huile d’olive), Divers (soupe d’avoine).

Résumé de l’étape: Au restaurant de l’hôtel j’ai pu manger, hier soir, un très bon repas. Composé d’une soupe aux légumes et du riz. Seulement qu’en revenant dans la chambre, une nuit d’enfer a commencé.
Tout s’est mis à fermenter dans mes entrailles et des gaz nauséabonds sortaient des deux côtés. J’ai compris que, la situation critique que Picirelo traverse, est du à l’eau que j’ai du boire ces jours, ce qui fait que j’ai attrapé des bactéries.

Le parcours: Puerto Araujo – La Lizama.
J’ai passé presqu’une nuit blanche, comme j’avais la télé j’ai pu voir mes joueurs favoris de tennis, J.Hennin et Nadal, massacrer leurs adversaires.
Ceci m’a fait oublier par moment ma douleur. J’ai quitté ma chambre plus mort que vivant, mais il me faut absolument une pharmacie pour tuer les aliens qui massacrent mes entrailles.
J’allais tellement vite que je me suis fais rattrapé par ce gamin qui allait aider son papa dans les champs.
Par chance sur la route j’ai trouvé un dispensaire où j’ai pu voir un médecin qui m’a confirmé que j’ai des bactéries dans le ventre.
Il m’a prescrit deux antibiotiques (metronidazol, trimetroprima) à prendre pendant 5 jours.

J’ai perdu mon couteau Rolex au Pérou et depuis je m’embête à éplucher mes fruits avec mon couteau suisse, qui n’ai pas vraiment pratique pour cette opération.
Ici j’ai pu affuter un couteau que j’avais acheté dans une quincaillerie.
La meule tournée tellement rond…que j’ai du garder mon casque…au cas où….
Je savais que Picirelo étais sacrement endurant, mais là…j’avoue qu’il me surprend.
Ça fait 6 jours qu’il mange que de la m…sans parler de la diarrhée qui lui quitte le peu d’énergie qui lui reste. Je ne sais pas où il puise cette ultime énergie mais il avance…péniblement mais il avance.
Les circonstances ont fait qu’on ne peut pas s’arrêter nulle part.
Des bus il n’y a pas, en autostop personne ne veut nous prendre. L’unique solution c’est le vélo.
A pied je ne pourrais pas, car les coliques m’empêche de me mettre debout.
Plus que content de trouvé l’Hospedaje La Lizama au bord de la route…bonne nuit.