mardi 29 janvier 2008

J262 – VENEZUELA

CARACAS
Réveillé : 6h
Départ : 10h
Distance parcourue : 20 km
Distance totale : 15’135 km
Temps :
2h
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : bien
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (melon, nisperos), Légumes (tomate, oignon) Hydrates de carbone (pain, galettes intégrales, galettes de yucca), Protéines (ricotta), Graisses (huile d’olive).

Résumé de l’étape: Caracas c’est une ville de 4 millions d’habitants située à 960m longeant la montagne Avila (2600m) d’Est à l’Ouest. La partie Est, où j’ai passé la nuit, c’est celle à éviter, surtout de nuit.
Ma crainte d’arriver à Caracas de nuit s’est avérée juste, et je ne sais, toujours pas, par quel miracle on m’a pardonné mon imprudence. C’est peut-être parce que ce fut mon jour de chance…comme il m’a dit le « bronzé » qui s’est occupé de mon cas hier soir…

Comme c’est une longue histoire je ne vais pas la raconter par écrit, l’essentiel c’est qu’elle s’est bien terminée. En tout cas le frisson d’hier soir, m’a presque empêché de dormir et c’est que tard, dans la matinée, que j’ai osé remettre le nez dehors.
Il faut absolument que je me trouve un hôtel dans la partie plus sure de la ville.

S’il y a une chose que je déteste dans ce voyage…c’est de chercher où se loger, dans une mégapole malfamée comme celle-ci. De plus, sillonner la ville en vélo à la recherche d’un hôtel (avec une circulation qui ne vous donne pas le droit à la moindre erreur) c’est un réel exploit.
Le problème à Caracas c’est que tous les hôtels, en dessous de 100$ la nuit, se louent à l’heure…pas besoin de vous faire un dessin, pour que vous compreniez pourquoi…
Ceux en dessus de 100$, il faut les réserver à l’avance, mais avec un peu de chance on peut trouver une chambre. Je n’ai pas besoin de cette chance, car de toute manière je ne peux pas me permettre ce luxe.
Néanmoins j’ai essayée, quand même, à obtenir un prix exceptionnel en pleurnichant sur mon sort de voyageur en vélo. Rien à faire, ici comme dans toutes les grandes villes money is money…pas de sentimentalisme.
C’est l’heure de retourner dans un de ces hôtels…où on va en couple, et leur dire que, moi et Lublack formons un « couple » inséparable depuis 9 mois.
Après avoir fait un bon nombre, j’ai réussi, tard dans l’après-midi (je ne sais pas comment) à obtenir une chambre à l’Hôtel Gilles Mar.

Maintenant il faut vite aller acheter mon billet d’avion pour Panama.
Heureusement que l’agence Copa, l’unique qui fait cette destination depuis Caracas, avait encore une place dans le vol de vendredi matin.