jeudi 3 janvier 2008

J236 – COLOMBIE

MOJARRAS - PARRAGA
Réveillé : 3h50
Départ : 9h
Distance parcourue : 77 km
Distance totale : 13’456 km
Temps : 5h40
Météo : soleil AM, nuageux, pluie PM
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h45

Menu du jour: Fruits (mangues), Légumes (poivrons, tomates) Hydrates de carbone (biscottes, polenta, riz), Protéines (fromage, lait entier en poudre), Graisses (huile), Divers (cacao, pollen).

Résumé de l’étape: Ce matin je refais un tour dans la cuisine pour me préparer le reste de la polenta. Ce n’est pas tous les jours que j’ai cette chance, de pouvoir cuisiner à ma manière.

Le parcours: Mojarras - Parraga.
A 6h du matin, mes copines sont déjà là.
Elles ont un jour de libre tous les 15 jours…pour le reste…boulot du matin au soir…
Le resto fonctionne super bien, il est pas mal, mais quand vous rentrez dans la cuisine vous comprenez que l’hygiène est le dernier souci par ici.
Sans parler du mode de préparation des aliments.
Tout est frit dans la graisse de porc…même les bananes.
Il y a quand même certaines choses mangeables, pour ma part, ce qui est cuit dans l’eau.
On m’a dit que les cyclistes colombiens sont les plus forts dans les étapes de montagne.
Je veux bien le croire (je ne connais pas grande chose du cyclisme - c’est un sport que je n’aime pas) étant donné qu’il y a énormément de routes dans les montagnes.
Ici on descend à fond et on monte…comme on peut, toujours sur des voies sinueuses.
Des bouts droits je n’ai pas encore vu.
Des cyclistes non plus, pourtant on m’avait dit qu’il y en a plein…plein de motards, ça oui.
Presque dans chaque pays de l’Amérique Latine il y 2 types de restaurants.
Avec la cuisine fermée comme celle de ce matin et avec la cuisine ouverte comme celle-ci.
La viande suspendue est là…en attendant qu’on la consomme…sous la haute surveillance des mouches.
Les petites mouches vampires préfèrent la viande de Picirelo. Comment se mettre en photo avec ces affamées ! Rien ne me fatigue autant que leurs piqures…ça me rend fout.
Maintenant je comprends bien la signification de l’aphorisme : - Quelle mouche t’a piquée ?
Avec tout le sang que j’ai du payé comme tribut, c’est difficile d’attaquer le dernier col de la journée.
Dans son ascension j’ai trouvé un logement dans l’Hosteria Gualantay, au bord de la Panamericana.