samedi 5 janvier 2008

J238 – COLOMBIE

POPAYAN - TOTORO
Réveillé : 5h10

Départ : 11h30
Distance parcourue : 35 km
Distance totale : 13’543 km
Temps :
3h40
Météo : soleil AM, nuageux PM
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (ananas, oranges), Légumes (tomate, oignon) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain blanc et intégral), Protéines (fromage, lait entier en poudre), Divers (sauce tomate, pain de maïs au fromage).

Résumé de l’étape: Les démangeaisons provoquées par les piqures des ces petites mouches endiablées, de la veille, m’ont réveillé à maintes reprises pendant la nuit. Je n’arrive pas à comprendre ce qu’il faut faire, se gratter ou pas. J’ai tout essayé, rien ne fonctionne. En tout cas une piqure de moustique, à côté, c’est rien.
Ce matin j’ai mis le blog à jour et je me suis acheté un produit contre ces bestioles vampires. J’ai horreur de me mettre sur la peau, des produits chimiques, mais dans ce cas, je ne connais pas un remède naturel.

Le parcours: Popayan - Totoro.
Popayan c’est la capitale du département Cauca. Je suis un peu mal tombé car aujourd’hui c’est le début du carnaval « noir et blanc », qui durera 3 jours.
Partout on vend de la mousse en spray et le plaisir des jeunes est de vous lancer de l’eau, farine ou de vous remplir de mousse.
Un cycliste qui passe devant eux, est une proie de luxe…et il m’a fallu beaucoup de conviction pour dissuader, les quelques bandes qui m’ont attaqué.
Une fois sorti de la ville je me suis retrouvé sur une route tranquille mais avec 25 kilomètres de rude ascension.
La preuve…n’importe quel moyen de locomotion est bienvenu.
Les mouches vampires sont au régime forcé aujourd’hui, le produit que j’ai acheté empeste tellement que même un chien enragé n’oserait pas me mordre.
Finalement le village se profile à l’horizon, il est petit, mais on m’a dit qu’il y a des possibilités d’hébergement.
J’ai trouvé une chambre chez la famille Neli. Les enfants sont tout contents de jouer avec El Gringo et Picirelo avec Pépé, qui n’arrête pas de lui donner des bisous…assez piquants.
La grand-mère n’as pas le temps de rigoler et pour pouvoir discuter avec elle il faut l’aider dans ces besognes. Ça c’est un type de pain fait avec de la farine de maïs est fromage.
Le grand-père ramasse les œufs de la journée, il est tout le temps en mouvement et ce fut vraiment difficile de le prendre en photo.
La je l’ai eu…avec une telle charge on devient moins rapide. En bavardant avec eux j’ai découvert beaucoup de choses sur la vie rurale de cette région. Evidemment ils me parlent des guérilleros qui se cachent dans ces montagnes et ils me disent de faire très attention. Comme si je pouvais m’éclipser en un clin d’œil, si le malheur veut qu’ils croisent ma route.