J247 – COLOMBIE

ARMERO - MARIQUTA
Réveillé : 5h
Départ : 6h30
Distance parcourue : 21 km
Distance totale : 14’121 km
Temps : 1h50
Météo : soleil, ~40°C
État physique : fatigué
Moral : au top
Couché : 20h20

Menu du jour: Fruits (mangue, papaye, citrons), Légumes (tomates, poivron, champignons), Hydrates de carbone (pain intégral, pain intégral de soya), Graisses (huile d’olive).

Résumé de l’étape: Pendant la nuit mon ventre a doublé de volume, le conflit qui se déroule dans mes entrailles me fait presque oublier les attaques des moustiques. Ma chambre est « tellement belle » que…dès que le jour fit son apparition on s’est éclipsé.

Le parcours: Armero - Mariquita.
Le soleil est encore en pleine ascension de ce pic, pendant que Picirelo avance péniblement sur du plat à la même vitesse que…
…cette tortue. Dommage qu’elle se dirige en sens opposé, sinon elle m’aurait tenue compagnie.
Messieurs il me faut au plus vite des toilettes…sinon je risque de vous gâcher la fête…
Par chance il y avait un hôtel dans les parages où j’ai pris, in extremis une chambre…que j’ai…bien inauguré.
Aujourd’hui commence le 9ème mois de mon voyage ceci dit 33% du projet est déjà réalisé.
J’aurais voulu que ce soit un jour de fête, mais Picirelo n’a pas eu cette chance.
En tout cas libéré de sa douleur et après un bon dodo, il récupère gentiment. Tard dans l’après-midi je suis sorti dans le village faire quelques courses. Bien que mon ventre a repris sa forme habituelle, je vais manger léger, juste par précaution, même si je suis persuadé que cette « tempête » passagère fut provoquée par l’eau que j’ai bu, à un moment donné sur ma route.
Quelqu’un me demandait dans un mail comment sont les femmes colombiennes. Le hasard a voulu que cette cycliste passe au bon moment…je le laisse se faire une idée par lui-même…surtout qu’il est majeur.
Moi, en attendant je vais rentre à l’Hôtel Villas del Rossario (tel.2523689) profiter de ma chambre sans moustiques et…avec télé.
C’est bizarre mais les présentatrices à la télé ne ressemblent pas du tout à la cycliste…
C’est parce qu’elles ne font pas du vélo, qu’il me dit Picirelo…