mercredi 2 janvier 2008

J235 – COLOMBIE

CHACHAGUI - MOJARRAS
Réveillé :
4h40
Départ : 8h30
Distance parcourue : 105 km
Distance totale : 13’379 km
Temps :
6h10
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (papayes), Légumes (tomates) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain, polenta, lentilles), Protéines (fromage, thon, lait entier en poudre), Graisses (huile), Divers (cacao, pollen).

Résumé de l’étape: Quel horreur cette hosteria où j’ai du dormir. Comme elle se trouve au bord de la Panamericana Norte, très utilisée par les poids lourds, chaque fois qu’il y a eu un qui est passé, ça faisait trembler toute la baraque.

Le parcours: Chachagui - Mojarras.
Je me suis dépêché à la quitter au plus vite, même si la moitié de mes affaires étaient encore humides.
J’avoue que c’est assez désagréable, de se mettre dans des chaussures mouillées.
Par chance il y a du soleil et la température commence à monter doucement.
Le guide 2007 de la Colombie, que Josef m’a donné, est une réelle catastrophe. Rien n’est juste, au niveau des distances et dénivelées. En plus il est lourd et volumineux, ceci dit je vais l’abandonner.
Après une longue et périlleuse descente, la route est parsemée des grands tous, Picirelo a du grimper pendant 12 km.
On distingue bien une partie de la route qu’il a faite sur le flanc opposé.
La vallée qui suit, se situe à 700m et il me semble que le risque de pluie est assez faible dans cette région.
Les cactus sont là pour me donner raison. J’avais tellement besoin d’une température qui avoisine les 30°C. J’approche le village El Tablon et la route est remplie de mendiants, de tout âge. Je n’ai jamais vu autant de quémandeurs au bord de la route…c’est triste.
Dégonfle toi mon vieux, Noël est passé. Soit heureux, même s’il ne te reste que des poules.
J’ai fait une pause pour graisser Lublack, après la douche d’hier il en avait besoin.
La fourche avant a rendu l’âme, l’amortisseur n’est plu que symbolique.
Dommage car il aurait été utile dans les descentes de ces routes en mauvais état.
Tant pis, au moins j’ai l’occasion de mettre au travail mes bras.
Ce couple de Bogota est parti pour Buenos Aires avec l’intention de faire toute la côte du Pacifique jusqu’à Santiago.

Dans le minuscule village Mojarras, à l’Hostal Carolina, j’ai eu la veine de pouvoir cuisiner.
Pour rentrer dans la cuisine il faut gagner la sympathie des cuisinières et…ne pas avoir peur des cafards.