samedi 27 octobre 2007

J168 – BRESIL

PUERTO IGUAZÚ - MEDIANEIRA
Réveillé : 4h10
Départ : 9h10
Distance parcourue : 77 km
Distance totale : 9736 km
Temps :
4h50
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h45

Menu du jour: Fruits (papayes), Légumes (concombres, mangues vertes), Hydrates de carbone (riz intégral), Protéines (œufs, lait demi-écrémé), Graisses (huile d’olive), Divers (empandas au poulet).

Résumé de l’étape: Avant de quitter l’Argentine il faut que je fasse vite un tour en ville, pour quelques courses, étant donné que je ne sais pas ce qui m’attend de l’autre côté.

Le parcours : Puerto Iguazú - Medianeira.
En sortant de ma chambre, voilà qui est venu me dire au revoir, et moi qui leur courrais derrière dans le parc…
BRESIL
Le Pont International, je l’ai traversé à 10h avec la même précaution…d’une gazelle qui traverse en pleine journée le territoire des lions. Il fait très chaud donc (la chasse commence au crépuscule…) certainement ça roupille dans la cage au fauves. Ce qui augmente légèrement mes chances. Inutile de vous dire que tous mes sens sont en état d’alerte…générale…
On m’avait prédit qu’au premier rond point je resterai à pied…je suis encore sur le vélo. La ville commence à se profiler à l’horizon, mais je ne vais pas la traverser. Juste avant d’y rentrer, il y à la bifurcation vers Cascavel. La Rua BR 277.
Comme il y avait la police, j’ose faire une photo.
Quel accident bizarre…il n’y a pas eu de mort. Qu’on me dit.

J’ai roulé aussi vite que j’ai pu, pendant 40km, désormais la zone critique est derrière moi.
En revanche il faut mettre du carburant…et ce fut de la première qualité.
J’arrive au péage. J’espère qu’ils me laisseront passer. C’est pour la première fois de ma vie, que je roule avec un immense plaisir sur une autoroute…et plus il a des voitures mieux c’est.
Les mangues et les bananiers font de plus en plus partie du paysage. Un pêcheur à l’Ile Maurice, m’avait appris que la mangue verte, peut se manger en salade.
Alors ce sera le substituent de mes légumes, pour le repas du soir.
Le relief c’est le même, des collines. Seulement qu’ici il me semble qu’on les prend moins en ligne droite, comme en Argentine. Donc ça sillonne légèrement.
Il y a beaucoup de maisons isolées de ce style.
Laori, la patronne de l’Hôtel Capri (tel.3264-1426) à Medianeira, fut ma prof, pour mon tout premier cours de portugais. J’apprends en sa compagnie à compter, les jours de la semaine et quelques phrases typiques.
En suite je me suis retiré dans ma chambre, où j’ai essayé d’imposer ma loi aux effrontés moustiques.