mercredi 24 octobre 2007

J165 – ARGENTINE

ELDORADO – PUERTO IGUAZÚ
Réveillé :
4h10
Départ : 9h10
Distance parcourue : 112 km
Distance totale : 9659 km
Temps : 7h
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h45

Menu du jour: Fruits (pêches), Légumes (concombres, ail, petit-pois), Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pain intégral, mais), Protéines (ricotta, lait demi-écrémé), Graisses (huile d’olive), Divers (jus de tomates).

Résumé de l’étape: Il faut continuer le travail commencé hier soir, c'est-à-dire mettre le blog à jour. Ce n’est pas souvent qu’on peut avoir internet…gratuitement. Acharné à ma besogne, je demande un verre de lait à la réceptionniste. La faim commençait à me chicaner, et je voulais finir ma tâche. Il avait un goût normal, rien de particulier…pourtant peu de temps après l’avoir bu, des crampes atroces m’ont plié en deux. Impossible de me mettre debout. J’ai fini difficilement mon travail avant de me réfugier dans ma chambre. La douleur persiste mais il faut partir…je décide d’essayer voir si je peux pédaler. Ça à l’air de fonctionner.

Le parcours : Eldorado – Puerto Iguazú.
Si on veut éviter le trafic, c’est des chemins comme celui-ci qu’on peut prendre.
Impraticables après la pluie, et trop traumatisants pour la mécanique du vélo, surtout quand on est chargé.
Unique solution…la Ruta 12 (avec ses collines) qui ne me gênent plus, ni par son relief ni par son trafic.
La solution « lecture » fonctionne à merveille, à tel point que j’ai attaqué mon 2ème livre.
Pour le trafic vous alterner entre le côté droit et gauche, en vous adaptant au trafic…et c’est impeccable.
Ici, ça ne dérange personne si vous rouler à gauche.
Picirelo est arrivé à Wanda, où il y a une mine de pierres semi-précieuses.
On visite le magasin pendant la pause. Tout est fait avec cette pierre, même ce splendide globe terrestre

Au menu cette année : la distance qui me sépare, en ce moment, de Toronto.
De ce côté de la boutique, les prix montent en flèche.
Ça n’a rien à voir avec les biscuits que j’achète quotidiennement, n’en plus.
Le lac Uruguai, il y a un camping après les arbres, mais il faut avoir sa tente.
Dommage j’aurais pu être tout seul dans ce splendide endroit…
La vue depuis le barrage. Il reste 35 km jusqu’à Iguazú, à travers cette jungle inhabitée.
Il est déjà top tard pour éviter la tombée de la nuit…à fond Picirelo met le turbo
J’ai vu pour la dernière fois mon compteur, en suite ce fut la semi-obscurité, suivie de 12 km dans la nuit totale. Par chance la pleine lune m’a permis de garder en vue la ligne blanche délimitant le bord de route.
Un moment magique, l’air est rempli des parfums singulières, les créatures nocturnes se réveillent, vous offrant un concert unique…
La suite, serait trop longue pour pouvoir la raconter ici.
En fin j’ai trouvé la Pension New San Diego (tel.00543757422528) à Iguazú sans trop de difficulté. Vue les possibilités de se loger, que la ville offre.