dimanche 7 octobre 2007

J148 – URUGUAY

CARMELO - MERCEDES
Réveillé :
4h10
Départ : 9h45
Distance parcourue : 110 km
Distance totale : 8270 km
Temps :
6h
Météo : soleil, vent et froid.
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h45

Menu du jour: Fruits (bananes, oranges), Légumes (poivron, tomate, ail), Hydrates de carbone (galettes de riz intégral, biscottes intégrales, cornflakes, pain intégral), Protéines (ricotta, lait entier), Graisses (huile d’olive, noix).

Résumé de l’étape: Un peu frustré par la mésaventure d’hier, Picirelo est tout content de se retrouver à nouveau, presqu’en solitaire dans une campagne verdoyante. On part à la découverte de ce nouveau pays de l’Amérique Latine.

Le parcours : Carmelo - Mercedes.
Hola Carmelo. Sabías que hay una ciudad, aun pequeñita, que lleva tu nombre ? Pienso que no, pero ahora lo sabes. Aprovecho para mandarte un abrazo cariñoso desde Uruguay.
Hasta pronto amigo.
L’église de la place centrale, il y a encore la messe du dimanche.
C’est une région vinicole. On est dans la province Colonia.
Première ville, Nueva Palmira.
C’est le début du printemps, certains arbres n’ont pas encore les feuilles.

Sur la route, au milieu de nul part, Picirelo se fait arrêter par la police. On me demande d’où je viens. Je réponds :- d’Italie, car je voyage avec le passeport italien et j’ai pensé qu’ils allaient me le demander. Alors pour m’épater avec ses connaissances, un des policiers me demande de transmettre ses salutations à Mitterrand…Quoi lui répondre…
Finit l’asphalte, on passe dans la province Soriano.
Une dizaine de kilomètre de terre battu, peu importe, les paysages sont splendides.
Que des collines à perte de vue, où le bétail se nourrit de ce qu’un herbivore doit manger…je ne pense pas qu’ils ont déjà gouté la farine animale par ici.
Toi, il faut que tu aille te réchauffer ailleurs. La route, pour ton espèce est synonyme de mort.
La nature commence à se réveiller.
Une deuxième ville, Dolores. Je fais le plein d’eau et on continue.
Après cette trop longue pause, Picirelo a envie de rouler, et il tape dans ses réserves de glycogène sans parcimonie.
On arrive à Mercedes où il faudra se loger (bien que j’aie voulu rouler encore) car il fait tard.
J’ai passé la nuit à la Pension Mercedes.