samedi 6 octobre 2007

J147 – ARGENTINE

BUENOS AIRES - CARMELO
Réveillé :
4h20
Départ : 7h15
Distance parcourue : 40 km
Distance totale : 8160 km
Temps :
2h
Météo : soleil.
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (oranges, mandarines), Légumes (poivron, petit-pois frais, ail), Hydrates de carbone (galettes de riz, blé soufflés intégral, biscottes intégrales), Protéines (moules, lait entier), Graisses (huile d’olive), Divers (Coca-Cola light).

Résumé de la journée: Les choses se compliquent légèrement (car il y a toujours une solution à tout) en ce qui concerne mon parcours vers le Nord.
Étant donné que je me dirige vers Iguaçu, pour sortir de la province de Buenos Aire, il faut faire des centaines de kilomètres sur une espèce d’autoroute, la ruta 12 et 14 (la route de la mort comme on l’appelle ici, à cause du nombre élevé, des accidents) à travers le Delta du Rio Uruguay.
Donc, selon les bons conseils reçus, il faut rouler jusqu’à Tigre et prendre un ferry pour traverser le Rio de la Plata, jusqu’à la petite ville de Carmelo. En suivant en suite, la route quasi parallèle, à la Rivière Uruguay, dans ce pays limitrophe.
Sachant que j’ai un ferry à 8h30 je quitte mon hôtel très tôt, pour faire au plus vite les 30km qui me sépare de Tigre, la petite ville en question.
Picirelo a roulé comme un forcené sur l’immense avenue Libertador, mais quand il a fallu embarquer…pas de place.
C’est très frustrant pour un lève tôt, qu’on lui dise qu’il est arrivé trop tard…

…mais ça arrive. Il ne nous reste plus qu’aller faire un tour (en vélo) dans la ville de Tigre, une véritable ile urbaine entourée par la rivière Lujan, Tigre et Reconquista. Elle est connue grâce aux sports nautiques qu’on peut y pratiquer.
En passant devant ce magasin de vélos je fait la connaissance d’Ezequiel qui me dit, que si j’aime mon vélo, il ne faut pas que j’aille plus loin, dans cette rue. On vous met le pistolet sur la tête, en pleine journée, et on vous dépouille de tout. Ça me fait du mal de raconter ce genre de choses, mais il faut être conscient que dans ce magnifique continent ces faits sont réels. Pas question de tenter le Diable, j’obtempère. On se met à parler vélo pendant que nous faisons une inspection à Lublack. Ezequiel pratique le vélo de course, et il me raconte que pour s’entrainer, il doit aller rouler sur la Panaméricaine, une autoroute…

Le Mercado de Frutos, à l’époque on vendait beaucoup de produits agricoles, notamment des fruits, d’où son nom. Actuellement on trouve que des produits d’artisanat, typique du Delta.


La visite terminée, je profite d’aller mettre le blog à jour dans la Heladeria Antonio, que Ezequiel m’avait conseillé.
Il faut vite retourner au port car mon ferry part à 16h30.
Me voilà embarque pour 2h30 de voyage à travers le Delta du Rio Uruguay.
Une première épave…
Une deuxième…tire pas cette tête Picirelo, je rigolais.
Au revoir l’Argentine. C’est étonnant comme je peux aimer ce fascinant pays.
On aperçoit la ville de Buenos Aires, surgissant des eaux trouble, du Rio de la Plata.
URUGUAY
Picirelo rentre dans le port (entouré d’une splendide végétation) de la ville de Carmelo, en Uruguay.
Le soleil se couche, et il faut se dépêcher, à trouver un toit, avant que la nuit tombe.
De justesse, on a trouvé une pension Bertoletti (tel.05422030).