mardi 18 mars 2008

J311 – HONDURAS

SOMOTILLO - CHOLUTECA
Réveillé : 4h10
Départ : 8h30
Distance parcourue : 55 km
Distance totale : 16’755 km
Temps : 3h50
Météo : soleil ~ 42°C
État physique : blessé
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (mangues, marañons, nisperos, jocotes), Légumes (tomates, poivrons, petit-pois) Hydrates de carbone (riz, flageolets, tortillas, pain intégral, pâtes, flocons d’avoine intégrale), Protéines (lait entier en poudre), Graisses (huile d’olives).

Résumé de l’étape: Comparé à d’autres endroits, où j’ai du dormir durant ce voyage, l’hôtel d’hier soir c’était du lux. Pourtant c’est ici que j’ai vu des rats, se balader impassibles dans ma chambre. J’étais tout content d’avoir la télé et voilà que le spectacle, le plus impressionnant, je l’ai eu en live.

Le parcours: SomotilloCholuteca.
Quand on voit la salubrité qui règne dans ce village, ce n’est pas surprenant d’avoir des rats partout.

HONDURAS
En traversant ce pont on passe la frontière avec Honduras.
Les formalités se font dans la petite maison jaune. Il y a un guichet où on vous met le tampon de sortie de Nicaragua (2$) et juste à côté celui d’entré à Honduras (3$).
Gracias y hasta luego.
Côté Honduras c’est le même Bronx…on vous court après pour vous changer de l’argent et éventuellement vous arnaquer…si l’occasion se présente.
Comme j’avais déjà fait le change à Somotillo, j’ai pu m’en passer de ce cirque. J’ai terriblement envie de viande ou encore plus du poisson mais là…je crois que je vais continuer avec les fruits.
Niveau pauvreté rien n’a changé…côté enfants…toujours un par an. J’aimerai bien savoir ce qui se passe dans la tête des parents, à ce sujet. Certes, les nuerons ne doivent pas se sentir trop à l’étroit la dedans, mais pas besoin d’être trop futé pour comprendre certaines choses.
L’église détient le pouvoir sur l’esprit de ces pauvres gens. Cependant pas tout ce qu’on y raconte doit être pris à la lettre. Si le Pape vivait parmi ces pauvres, en mangeant seulement ce que la nature offre…continuerait-il à dire, qu’il faut faire des enfants…à volonté ?
Ne serait pas plus judicieux qu’on adapte certaines prédiques au niveau social ?
Les braconniers sont nombreux au bord de la route et vu la taille de leurs trophées…pas du tout maladroits.
Eh oui…ces petits gosses…grandissent et…ils ont faim…et on n’arrive plus à les duper avec quelques mangues et un bol de riz. Demain une partie d’entre eux ira dans les villes…chercher des proies encore plus grandes…
En fin…à Choluteca, la capitale du département du même nom j’ai trouvé une chambre à l’Hôtel Pacifico.