vendredi 14 mars 2008

J307 – NICARAGUA

RIVAS - DIRIAMBA
Réveillé : 3h50
Départ : 7h30
Distance parcourue : 77 km
Distance totale : 16’455 km
Temps : 5h10
Météo : soleil ~ 32°C
État physique : blessé
Moral : bien
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (nisperos, caimitos, pastèque, ananas, anton), Légumes (tomate, ail) Hydrates de carbone (biscottes intégrales, pâtes), Protéines (lait demi-écrémé, œufs), Graisses (huile d’olives).

Résumé de l’étape: Je ne pensais pas que la pauvreté soit aussi grande, ça me rappelle la Bolivie et le Pérou. D’ailleurs je ne me sens pas du tout en sécurité, il y a trop de regards louches, surtout à l’égard de Lublack. Difficile de se faire plus discret. En tout cas une chose est certaine, je ne mettrai pas les roues dans une grande ville à la tombé de la nuit.

Le parcours: Rivas - Diriamba.
Niveau fruits il y a tout ce qu’on veut, à des prix nettement inférieurs à ceux de Costa Rica.
Comment on peut faire autant d’enfants quand on n’a pas les moyens de les élever ?
C’est une chose qui me dépasse, et je n’arrive pas à comprendre ces gens.
Le cheval est largement utilisé pour les déplacements quotidiens, de même que les charrettes et le vélo.
C’est très sec et il fait chaud, un climat que j’adore…dommage que la cheville ne me permet pas de mettre « le turbo ». Elle ne me fait pas très mal mais, le fait qu’elle refuse de se dégonfler prouve son désir d’être au repos. Il va falloir rester sur du plat, je me voie mal pousser plus sérieusement sur la pédale.
Des pèlerins venus de Granada, une ville pas très loin d’ici. C’est une tradition avant la Semana Santa, ils sont restés sur la route pendant 4 jours.
La salle de bain…c’est par là-bas. Je ne vais pas l’utiliser car certainement la règle n°1 (de ne pas faire pipi dans le bain) est transgressée.
Ce weekend commence la fête de la « Semana Santa », beaucoup de gens vont être en vacances…ça va se compliquer pour les logements, déjà qu’il n’y a pas beaucoup…
Je suis dans la banlieue de Nandaime, une ville sur ma route.
La maison de ces gamins est celle de derrière…si Picirelo a renoncé à ses bananes…ça veut tout dire.
Je les ai données au benjamin, comme ça je suis sûr qu’il en aura une.
Arrivé à Diriamba j’ai pris une chambre dans l’unique hôtel du village, Hôtel Daimal, avant de faire un tour chez le coiffeur.