vendredi 20 juillet 2007

J69 – ROUMANIE

TIRGU MURES
Réveillé :
5h20
Météo : soleil, canicule
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 1h

Menu du jour : ricotta, soupe, champignons des bois, pastèque, pain intégral, poulet, mousse d’aubergines, tomates, poivrons, concombre, persil, carottes, oignon.

Résumé de la journée: Prochaine visite le patriarche des Sabau, un homme légendaire, dont je suis très fier. Il porte à juste titre son prénom, Maximilian, c’est le maximum de ce que je possède. Si un jour Dieu me donnera un fils, il portera ce prénom en hommage à cet homme extraordinaire.

C’est le frère de mon grand-père Petru (sur la photo en haut le 2ème), le dernier enfant (le neuvième, le Picirelo de cette photo de plus de 80 ans) d’une immense famille.
Je le retrouve en plein déménagement, le 16 ème et dernier me dit il, mais comme toujours débordant d’énergie, optimisme et bonne humeur.
Dans le passé, ayant refusé de renoncer à sa religion de gréco-catholique (interdite sous le régime communiste) il a du changer de place de nombreuses fois, afin de rester dans l’anonymat salvateur.
Pendant qu’il cherche dans ses notes une adresse, j’aperçois dans sa vitrine son diplôme d’excellence.
Trois générations de Sabau, 88, 58 et 38 ans.
Câlin Sabau, son neveu et cousin primaire de mon père, ici à la chasse aux pastèques, dont ils sont très friands, tient donc, sacré génétique !
Après un copieux repas en famille, on m’amène pour une petite nage d’une heure dans la rivière de mon enfance, le Mures.
L’eau est extrêmement chaude, souvenirs et plaisir m’emportent, oubliant que des gens attendent après moi.
La merveilleuse femme de Câlin, Ibolya (Ibi) Sabau qui s’est occupé de moi comme si j’étais son fils.
Nous étions à « Cementplatz » (je ne sais pas comment ça pourrait s’écrire) un endroit où j’allais souvent dans mon enfance, avec mes cousins ainés.