mercredi 18 juillet 2007

J67 – ROUMANIE

DUMBRAVENI – TIRGU MURES
Réveillé :
5h25
Départ : 7h20
Distance parcourue : 86km
Distance totale : 4428 km
Temps : 4h45
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 0h20

Menu du jour : ricotta brebis, polenta, pastèque, pain intégral, mais soufflé, poulet, mousse d’aubergines, tomates, poivrons, concombre, riz.

Résumé de l’étape : La journée d’aujourd’hui ressemble à celle d’hier, soleil fort et pas un brin de vent. Pour moi le temps idéal, j’ai du mal à y croire que je suis en Roumanie, pourvue que ça dure.

Le parcours : DumbraveniTîrgu Mures.
A ma droite, Petri Valeria, la veuve du cousin à mon père, à ma gauche Oprea Dorina la cousine à mon père, venue de Bucarest pour quelques jours de vacances. Nous bavardons encore pendant quelques temps en suite je dois me remettre en route vers le village de ma maman.
Petit déjeuner dans un cadre bucolique suivi d’un brin d’hygiène comme toujours.
Quel silence ! Ici Picirelo aurait pu nager en toute quiétude, malheureusement parti trop tard, il a encore beaucoup de route à faire. Ce ne serait pas sensé de sa part.
Toute la bande part en vadrouille.
Des collines verdoyantes à perte de vue, on est loin du sud desséché par ces canicules.
Capo on se mange la pastèque ?
Pour moi, c’est plus agréable de la porter dans le ventre que sur le dos.
Un paisible village, comme tant d’autre jusqu’à présent.
Je suis dans le village ou mes parents ont décidé de s’installer il y a 4 ans. Ils ont acheté une maison dans ce paisible village afin de changer leur vie urbaine pour une vie rurale plus calme. Malheureusement pour mon père le destin a décidé autrement. Il fut emporté par un cancer au poumon à l’âge de 65 ans, laissant derrière lui, après 40 ans de mariage, une femme qui devait tout reprendre à zéro… J’appelle ma mère pour lui annoncer mon arrivée, je sais pertinemment qu’elle se fait un million de soucies….
Impatiente de me revoir, elle vient me chercher sur la route. La revoir sourire après cette interminable période de déprime est pour moi la plus grande satisfaction au bout de ces 4300km.
Certains sentiments ne sont pas explicables facilement …et je pense qu’il sera mieux pour moi de clore la journée ici.