mardi 17 juillet 2007

J66 – ROUMANIE

SLIMNICU - DUMBRAVENI
Réveillé :
5h10

Départ : 7h20
Distance parcourue : 94km
Distance totale : 4342 km
Temps : 5h30
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 23h30

Menu du jour : ricotta brebis, pêches, pastèque, pain intégral, sticks, mais soufflé, cuisses poulet, biscuits complets, soupe aux légumes, yaourts.

Résumé de l’étape : Un joli itinéraire à travers la campagne transylvaine. Plus de trafic ou de grande ville à traverser pour aujourd’hui. Il fait très chaut, ce qui fait mon bonheur et certainement le cauchemar de tous les agriculteurs.

Le parcours : Slimnic - Dumbraveni.
Je quitte mon adorable Mémé, en lui souhaitant que la santé l’accompagne pour toujours. Elle me demande quand est ce que je reviendrai lui rendre visite. Qu’est qu’on peut répondre ?
J’aime la nature plus que tout au monde, sans elle ma vie n’aurait plus de sens.
Tôt le matin on ramasse le foin, à la campagne les gens ne savent pas ce que c’est de trainer, tuer le temps sans rien faire. Ces gens ce sont des véritables… fourmis.
Aujourd’hui c’est le tour de Picirelo de dépasser les autres.

Un peu tard de faire des petits, ils n’auront pas le temps de grandir assez, avant l’arrivée du froid. Les poulets ici ne savent pas ce que c’est la farines animales, ou ces granulés qui les font devenir des bombes en 6 semaines.
Dans ce village on me dit que cette dame a des brebis et qu’il est possible d’acheter de la ricotta de brebis chez elle. Par chance elle en avait (c’est ce qu’elle a dans sa main droite).
Tu vois Daniel, ce n’est pas seulement en Argentine que le bétail vie en semi liberté, bien qu’ici les vaches sont utilisées que pour le lait. Par quel miracle sa fonctionne encore cette moissonneuse ?
Il ne faut pas craindre les hautes tensions, de plus vivre à trois pendant des semaines sur un poteau ne doit pas être une mince affaire…faut-il encore se partager la nourriture.
Travailler le foin, il faut le tourner pour bien le sécher.
Une petite pause pour dévorer mes pêches.
La citadelle de Biertan, Picirelo rencontre un très sympathique groupe de français que je salue au cas où la curiosité les poussera à regarder mon blog.
Dernier dépassement avant d’arriver à Dumbraveni, chez un cousin de mon père.
Ce soir je dormirai en famille pour la première fois depuis des semaines.