samedi 21 juillet 2007

J70 – ROUMANIE

TIRGU MURES - LUNA - une journée dédiée à la famille de mon père.
Réveillé : 5h
Départ : 10h30
Distance parcourue : 100km
Distance totale : 4528 km
Temps :
5h45
Météo : soleil, canicule
État physique : au top
Moral : bien
Couché : 21h30

Menu du jour : yaourt, fromage blanc light, polenta, pommes, poires, melon, pain intégral, ails, tomates, poivrons.

Résumé de l’étape : C’est samedi, le jour de mon départ. Câlin m’amène à 7h à la messe célébrée par notre oncle.

Le parcours : Tîrgu Mures - Luna.

A l’âge de 10 ans j’ai eu l’inouïe chance de passé mes vacance d’été en sa compagnie dans une maison de campagne à Stînceni (70 km de Tîrgu Mures et 10km de Toplita) au milieu de la nature dans un cadre féerique. Le plus beau et paisible moment de ma vie, nous vivions dans une simplicité absolue, pas d’eau courante, frigo, cuisinière, télé, radio, toilette dans la maison etc., l’électricité venait tout juste d’être installée. Le confort n’existait même pas dans mon esprit, et pourtant j’étais au paradis, raison pour laquelle je reste convaincu que le bien matériel ne sera jamais une source de bonheur.
Tout se passe dans notre esprit, comme pour plains d’autres choses.

Pendant ces vacances j’ai déjà eu l’occasion de le voir habillé de cette manière, il avait tous les jours ses moments de méditations religieuses.
Mentalement il est aussi jeune que moi, physiquement il se porte à merveille, le seul soucie réel c’est son cœur qui possède un stimulateur cardiaque.
On se quitte mais nous nous promettons mutuellement de faire une grande cérémonie avec toute la famille dans 2 ans, afin de célébrer ses 90 ans et mon retour du Tour du Monde.

Lublack veut aussi avec mes bienfaiteurs. Merci infiniment de m’avoir chouchouté pendant ces 2 jours, c’est très dur de vous quitter mais il le faut, autrement je risque de perdre mon rythme.
Avant de sortir de la ville de Tîrgu Mures je tenais absolument passer dire quelques paroles à mon père mais les larmes ont décidé autrement, c’est peut-être mieux comme ça.
Je te dirais simplement que j’ai en moi un sentiment qui t’appartient en intégralité, c’est l’amour pour la NATURE que tu as su m’inculquer depuis ma plus tendre enfance.
MERCI.
Parti prématurément à 66 ans, comme son frère tan aimé (Iuliu, ils sont enterrés ensemble) et les 2 autres, tu n’as pas eu la chance de vivre tranquillement à la compagne tes dernières années.
Quand la solitude sera mon unique compagnon, loin de toute civilisation, viens me rendre visite, d’une manière ou d’une autre, j’aurais besoin de ton réconfort.
L’église de Sîncraiu de Mures.
Band, un village limitrophe à celui de mon père, tant cité dans ses histoires d’enfance.
Le centre de Band.
Picirelo arrive à Grebenis, le village de mes ancêtres.Mon père me racontait qu’il a du quitter le village à 14 ans, pour aller faire des études ailleurs.
Prendre un peu d’eau, je pense que certaines choses n’ont pas changé depuis.
L’église du village, je suis déjà venu une fois par ici dans mon enfance, mais je ne me rappelle plus grande chose. Bien que la famille fût nombreuse, il n’y a plus qu’une cousine éloignée de mon père qui vit par ici.
La tombe de mes ancêtres paternels. Sabau Petru, mon grand-père est décédé en 1940 quand mon père avait seulement 1 an, laissant ma grand-mère Virginia se débrouiller avec 5 enfants (une fille et quatre garçons).
La maison n’existe plus, une nouvelle est en trains de se construire à la place.
Le centre du village. Je regarde le compteur et je me rends compte que sans faire aucun calcul, j’ai réalisé 10% de ma distance totale (théorique). Drôle de coïncidence.
Saulia, le prochain village.
Il y a beaucoup de lacs par ici.
Une autre journée torride, le bétail profite pour se rafraîchir.
Trouver un endroit pour dormir ne fut pas facile dans ces endroits, mais finalement on a trouvé sur la route une station d’essence qui louer des bungalows.