dimanche 20 avril 2008

J344 – MEXIQUE

MEXICO - ZACUALTIPAN
Réveillé : 4h20
Départ : 8h10
Distance parcourue : 122 km
Distance totale : 18763 km
Temps : 7h10
Météo : soleil ~ 28°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h40

Menu du jour: Fruits (ananas, pastèque), Légumes (tomates, poivron, oignon) Hydrates de carbone (pain complet, haricots, céréales complets), Protéines (lait entier, viande de porc), Graisses (huile d’olives), Divers (coca-cola light).

Résumé de l’étape: C’est parti. Je ne peux pas vraiment dire que je me suis reposé à Mexico mais le fait de ne pas avoir mis mes fesses sur le vélo, m’a permis de guérir là, où un bouton me faisait voir les étoiles.
De plus la bouffe italienne avec laquelle j’ai pu me délecter, ces quelques jours, m’a mis dans une sacrée forme sans parler de la cheville qui ne sera qu’un mauvais souvenir à partir de maintenant.

Le parcours: MéxicoZacualtipan.
Ma décision de partir un dimanche fut la meilleure, la circulation sera un peu plus clémente sur le périphérique et nulle sur le Paseo de la Reforma. Alors j’ai profité pour faire deux dernières photos, d’adieu, de la mégapole.
Ce n’est pas tous les jours qu’un cycliste peut profiter d’une fameuse avenue, que pour soi-même.Fini la rigolade, ici il faut avoir tous les sens en état d’alerte…rouge vive.
Les collines qui entourent la capitale se remplissent avec des habitations faites à la va vite qui subirons la drastique loi de la nature, au prochain tremblement de terre. Si les dirigeants ne savent pas mettre de l’ordre…elle, la nature, sait faire imposer sa loi.
Bien que chargé à bloc, j’allais à une vitesse impressionnante. La première panne m’a permis de faire la connaissance de José, le plus grand sportif de l’Amérique Latine. Cependant la deuxième (photo précédente) lui a donnée l’occasion d’entendre quelques mots doux en roumain et italien.
La partie plate, qui sépare Mexico de La Sierra Madre Oriental, est d’environs 100km. Après Pachuca, commence la montagne.
Pendant que je grignotais, au bord de la route, s’arrête une camionnette qui me propose d’alléger un peu ma souffrance.Mes bienfaiteurs, Nicolas et Gerardo, de Veracruz se sont bien occupé de moi, en m’achetant une salade de fruit dans un petit village et en faisant un détour afin de me laisser dans le village de Zacualtipan. C’est l’unique village où mes chances de trouver un hébergement étaient réelles.
J’ai passé la nuit dans l’Hôtel Maria, si je me souviens bien du nom. Avec l’altitude ma mémoire commence à déraper. On est très haut mais personne ne sait me dire avec exactitude. Un me dit 4000m un autre 3000m…va savoir, c’est peut-être la moyenne qui serait juste.