jeudi 10 avril 2008

J334 – MEXIQUE

JUCHITAN – CRUZ GRANDE
Réveillé : 4h40
Départ : 7h45
Distance parcourue : 71 km
Distance totale : 18489 km
Temps : 4h10
Météo : soleil ~ 30°C
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (papaye, mangues), Légumes (tomates, carotte) Hydrates de carbone (tortillas, biscottes intégrales, pâtes, avoine intégrale), Protéines (lait entier en poudre, ricotta), Graisses (huile d’olives), Divers (pollen).

Résumé de l’étape: Picirelo est arrivé dans le département Guerrero. La population, comme dans les deux autres départements, se dédient à l’élevage des bovins. On le fait de la même manière qu’en Argentine, c'est-à-dire que les animaux vivent en semi-liberté. Hier soir j’ai connu à José, un mexicain qui m’a proposé de passer la nuit chez lui.

Le parcours: JuchitanCruz Grande.
En parlant avec lui, il m’a expliqué que la majorité des gens rêvent d’aller travailler aux USA, chose qu’il va faire lui aussi, dans peu de temps. Pour ça il faut payer environs 200$ pour passer la frontière illégalement et avoir quelqu’un, qui vous offre un travail de l’autre côté.
Il devra abandonner sa famille, 5 enfants, pendant environs 2 ans, le temps qu’il estime pour économiser assez d’argent. Comme il fallait dormir dans un hamac, j’ai préféré aller à l’unique hôtel du village.
Voici le jocote, un fruit qui n’est pas si terrible car la pulpe (quant il est mure) reste collée au noyau et en général on mange que la peau. Quand l’arbre donne ses fruits il perd complètement son feuillage, il n’y a pas assez d’eau pour les deux.
Cependant il m’a rendu service à plusieurs reprises, étant souvent l’unique fruit qu’on trouve dans ses zones si arides…et quand on a faim…tout devient si bonnnnn.
Les restos de ce type sont très nombreux au bord de la route, autant dire que ce n’est pas au Mexique qu’on connaîtra la famine.
En sortant de Cruz Grande j’ai trouvé un hôtel, qui n’a même pas de nom, au bord de la route. Il y aura du bruit jusqu’à la tombé de la nuit mais comme j’ai la télé et qu’il faut faire la lessive (une bonne compagnie pour cette activité si « agréable ») j’ai décidé de m’arrêter.