samedi 19 avril 2008

J343 – MEXIQUE

MEXICO
Réveillé : 6h10
Météo : soleil ~ 28°C
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (mangues), Légumes (tomates, poivron, persil, basilique) Hydrates de carbone (pain complet, pâtes), Protéines (ricotta, parmesan), Graisses (huile d’olives), Divers (Sprite light, sauce tomate).

Résumé de la journée: Mon dernier jours à Mexico je vais le consacré à la visite du centre historique.
J’ai de la chance, la météo est avec moi. Pendant mon séjour dans la capitale il a plus à plusieurs reprises mais seulement la nuit…si ça ce n’est pas du bol !

Le Parc Alameda. Un endroit où jadis seulement la bourgeoisie avait accès, de nos jours il est ouvert au public.
Le Palais des Beaux Art.
Sa construction fût interrompu par la révolution de 1910 et reprise plus de deux décennies plus tard. Cet ancien immeuble rectangulaire est parmi les peu qui ont résisté au tremblement de terre de 1985.
En me dirigeant vers Zocalo j’ai découvert cette église qui paraît une ruine depuis l’extérieur.
Cependant une fois à l’intérieur…tout change.
En fin pas beaucoup, pour qui connaît les églises d’Espagne.
En fait le Centre Historique est une copie à grande échelle d’une ville espagnole.
Me voilà dans la majestueuse Cathédrale, la plus grande de l’Amérique Latine.
Construite par les conquistadors avec les pierres du Temple Mayor, le centre cérémonial de Tenochtitlan, la capitale des Aztecs.
Une autre salle contigüe à la Cathédrale, où on peut avoir une autre messe en même temps…ça fait toujours un curé de moins au chômage…et des enfants qui peuvent jouer en toute quiétude…
Devant la Cathédral se trouve Zocalo, une des 3 plus grandes places au monde.
Le Palais National, où on peu admirer certaines fresques les plus emblématique du Diego Rivera.
Il a essayé de représenter toute l’histoire du Mexique, profitant en même temps de caricaturer le capitalisme.
En tant que fervent communiste il s’est laissé un peu emporté par la haine qu’il avait contre certains riches personnages de son époque…selon mon point de vue.
A-propos de point de vue, maintenant que je suis à la fin de ma traverser latino-américaine je dirais que c’est fabuleux de faire des milliers de kilomètres sans changer de langue, simplement habituer son oreille à des accents différents.
L’Europe essaye avec des grands efforts s’unifier car elle a bien compris que l’union fait la force. C’est très difficile ce qu’elle est en train de faire mais les générations futures en tirerons profit.
Une des difficultés majeures est le choix d’une langue commune, ce qui complique passablement les choses.
Tous les peuples de l’Amérique Latine pleurnichent sur les trésors que l’Espagne leurs a « emprunter » en envoyant les conquistadors, au lieu de tirer profit de cet héritage d’une valeur incommensurable, une langue unique.
Ces terres, du fin fond de la Patagonie jusqu’au nord du Mexique sont extrêmement riches sans parler de leurs étendue évidemment, rien à voir avec notre petite vieille Europe.
Si deux pays comme l’Argentine et le Chili pensaient à le faire, ce qui pourrait être que bénéfique pour leurs économie presque similaire, je pense que la vague partirait à toute vitesse vers le nord. Englobant en quelques décennies tous les pays hispanique.
La cours du parlement.
Une œuvre italienne, sauf erreur, faut dire que ça fait un peu beaucoup en une même journée pour un petit cerveau…ou cycliste comme vous préférez...
L’unification de l’Amérique Latine…voilà un beau sujet à discuter Messieurs les parlementaires…
C’est surprenant que USA qui ne vois pas de bon œil la croissance économique de l’Europe ne profite de se donner la main avec son voisin du sud au lieu d’allonger le « mur de la honte ».
D’ailleurs demain je quitterai le nombril du monde, Mexico, d’où ce nom légèrement modifié, en allant assister au cirque des américains en pleine campagne électorale. Eh oui si je ne peux pas me permettre un bel opéra ici…au moins j’aurai du théâtre gratuitement.