dimanche 13 avril 2008

J337 – MEXIQUE

BARRA VIEJA – MEXICO
Réveillé : 4h
Départ : 7h20
Distance parcourue : 70 km
Distance totale : 18641 km
Temps : 4h
Météo : soleil ~ 28°C
État physique : bien
Moral : au top
Couché : 23h30

Menu du jour: Fruits (mangues, bananes), Légumes (tomates, oignon) Hydrates de carbone (tortillas, pain blanc), Protéines (lait entier en poudre, jambon, fromage, thon), Graisses (huile d’olives), Divers (pollen, sauce tomate).

Résumé de l’étape: J’ai quitté Genève il y a exactement 11 mois, c’était un dimanche également, ensoleillé mais pas aussi chaud.

Le parcours: Barra ViejaAcapulco (en vélo) – Mexico (en bus).
Le hasard a voulu que je me retrouve à Acapulco à cette date, quelque part symbolique. J’ai coutume de dire que, rien n’arrive par hasard dans la vie et les innombrables aventures de mon périple me le confirment.
Alors pourquoi diable je me suis fait mal à la cheville ? Je n’arrêtais pas de me poser la question ces derniers jours, ceci mettant à rude épreuve mon physique et surtout le moral.
Peut-être la réponse est Acapulco. Il y a ici un fameux roché, depuis lequel les courageux de la région plonge. Je me rappelle avoir vu un documentaire, à ce sujet, quand j’étais petit et je m’était dit qu’un jour j’irai là-bas sauter.
Maintenant que j’y suis, peut-être je l’aurais fait et peut-être je me serais fait mal pour de bon où pire, laissé ma peau comme tant d’autre novices le font depuis des années…
L’avantage d’avoir plusieurs nationalités, c’est qu’on trouve toujours un drapeau qui vous représente.
Maintenant que la folie du saut ne titille plus ma courge je peux visiter Acapulco…relaxe.
Souvent, les gens que j’ai croisés sur ma route me disaient de ne pas aller à Acapulco.
Comme c’est un endroit pour les riches, je ne vais pas aimer.
Certes, c’est un coin pour les gens riche mais je vois que de la pauvreté…depuis des mois.
Alors un peu de luxe dans ce monde de misère, c’est comme une douche froide après tant de chaleur…ça réveille.
J’avais l’intention de m’offrir un jour par ici mais franchement je ferais mieux de me payer, avec cet argent, le bus pour Mexico.
Un cadeau non négligeable pour ma cheville qui sera toute constante de sauter les étapes de montagne, que la route vers la capitale implique.
Du coup je ne suis même pas allé voir le caillou de la mort. En sortant de la ville j’ai trouvé l’auto-gare d’où j’avais un bus immédiatement.
J’ai eu juste le temps de mettre Lublack en configuration voyage et c’est parti pour une pause de 4 heures.
À Mexico j’ai eu juste le temps de parcourir, de jour, les 20km qui me séparaient de mon hôtel, Polanco. Cet immeuble c’est le plus grand de la ville, comme c’est une région séismique, c’est un vrai chef-d’œuvre (du point de vue technique) de l’architecture moderne.