dimanche 29 mars 2009

J687 – COREE

YEONSAN - SEOUL
Réveillé :
3h50
Départ : 9h
Distance parcourue : 65 km
Distance totale : 39700 km
Temps :
4h10
Météo : soleil ~ 9°C
État physique : fatigué
Moral : au top
Couché : 23h

Menu du jour: Fruits (kiwi, oranges, pommes), Légumes (tomates, oignons vert, poivron, ail), Protéines (lait entier), Hydrates de carbone (marrons, maïs, flocons de blé, pâtes), Graisses (huile d’olives, sésame noir), Divers (miel).

Résumé de l’étape: C’est de plus en plus difficile d’enfourcher le vélo.

Le parcours: YeonsanDaejeon (en vélo) – Séoul (en train).
La rudesse du climat de ces derniers jours a été très éprouvante, autant physiquement que moralement.
En arrivant à Daejeon j’ai commencé à chercher la gare.
J’ai l’impression que la grippe attrapée en Chine est en train de refaire surface.
On ne tombe pas malade par hasard.
A mon avis c’est toujours un signe, que notre corps nous donne, afin qu’on lui accorde du repos.
En arrivant à la gare j’ai failli m’évanouir quand on m’a dit que je ne peux pas prendre le train avec le vélo.
La bagatelle de150km me sépare de Séoul, pourtant je n’arrive plus à lutter contre ce froid.
Après une longue discussion avec le responsable de la gare j’ai pu prendre un train régional.
On m’a trouvé une place dans la locomotive…rien que pour moi.
Encore un de ces miracles qui m’a sorti d’une sacrée impasse.
Trois heures plus tard j’étais dans les rues de Séoul à la recherche de l’hôtel, que la Filiale Rolex m’a réservé.
Pour traverser la rivière ça bouchonnait méchamment mais pas pour Picirelo.
Il est assez doué maintenant pour se faufiler dans le trafic…presque 2 ans de bouteille…
En suite il a fallu rouler sur l’autoroute qui borde la rivière Namhan.
Elle sépare en fait la capitale en deux, le nord et le sud.
Je suis arrivé avec la tombée de la nuit dans le cœur financier de la partie sud de Séoul.
Le Monde…cette boule magique mais indomptable. On n’arrête pas de me dire que le plus dur est fait…moi je dirai que le plus difficile est toujours devant nous et pas derrière.
Ces derniers kilomètres qui me séparent de Tokyo me feront voir, à coup sur…les étoiles japonaises. J’ai dormi dans l’Hôtel Intercontinental.