mardi 12 février 2008

J276 – PANAMA

LAS LAJAS - DAVID
Réveillé : 3h50
Départ : 7h40
Distance parcourue : 80 km
Distance totale : 15’696 km
Temps :
5h
Météo : soleil, 40°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (bananes, pamplemousses, pastèques, ananas), Légumes (tomate, oignon, salade) Hydrates de carbone (pain blanc et intégral, flocons d’avoine), Protéines (lait en poudre entier, fromage), Graisses (huile d’olives, noix de coco).

Résumé de l’étape: Les coqs ont fait un festival de chant pendant toute la nuit. La bonne humeur n’y était pas vraiment ce matin…et quand j’ai vu que mon pneu avant était à plat…j’ai cru que j’allais m’évanouir. C’est toujours la même cause, des petits fils de fer, durs comme une aiguille. Ils proviennent des pneus usés des véhicules, car il y a des voitures qui usent les pneus, jusqu’à leurs explosion.

Le parcours: Las Lajas - David.
Par pure curiosité, avant de partir, je suis allé voir ce qui se passe dans le jardin et là, j’ai compris.
Il était rempli de coqs de combat (gallos de pelea).
Les combats entre ces « guerriers à plumes » sont une pratique courante dans l’Amérique Latine.
Je ne sais pas ce qui les fait perdre la notion du temps…voir les poules qui se baladent sous leurs pattes ou…comme les boxeurs, ils sont un peu atteint à la tête suite aux combats.
A la fin de mon déjeuner, arrive ce cowboy qui, tel un gamin de 5 ans, a commencé à me bombarder de questions du style : - Y a-t-il des vaches en Europe ?, - Donnent-elles du lait ?, Tombent elles malades ?...
Quand il a commencé les mêmes…avec les chevaux…je suis parti en courant, plutôt en pédalant.
Après quelques grimpettes, un peu de montagnes ruses…ça fait, que du bien…surtout quand on a soif et on n’a plus d’eau.
C’est mondialement connu, qu’une montre Rolex est indestructible.
Maintenant, voyons voir si ce canif mérite de porter ce prestigieux nom.
Ceux qui ont déjà essayé d’ouvrir une noix de coco, savent que ce n’est pas une mince affaire.
Voilà, il à passé avec brio cette rude épreuve, et j’ai encore tous mes doits.
Petit mais sacrement costaud le canif Rolex.
Ces chiens étaient tellement assoiffés que j’ai du partager le précieux liquide avec eux.
J’avais prévu mon halte à Chiriqui mais malheureusement il n’y a point de logement dans tout le village.
Il faut aller à David, la capitale du département du même nom.
Ici j’ai trouvé une chambre à la Pension Turistica. Minuscule mais…disons que plus une chambre est petite moins de bestioles elle contienne…selon ma logique.
Bien qu’un seul moustique est amplement capable de vous faire passer une nuit « d’enfer ».