samedi 9 février 2008

J273 – PANAMA

SANTIAGO - LOS RUICES
Réveillé : 5h40
Départ : 8h30
Distance parcourue : 65 km
Distance totale : 15’551 km
Temps :
5h
Météo : soleil, 40°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour: Fruits (bananes, marañons, oranges), Légumes (tomate, carotte) Hydrates de carbone (pain, riz, pommes de terres, maïs), Protéines (lait en poudre entier, poulet), Graisses (noix de coco), Divers (soupe de légumes).

Résumé de l’étape: A partir d’aujourd’hui les choses vont se compliquer un peu, en ce qui concerne les endroits où on peut trouver un hébergement. En fait il n’y a plus que des maisons éparpillées, par ci par là, le long de la route.

Le parcours : Santiago – Los Ruices.
En plus ça commence la montagne, rien de méchant, mais assez difficile à cause de la chaleur et la carence en eau.
Et pour « simplifier » les choses, voilà que j’ai oublié une bouteille d’eau à l’hôtel.
En voyant cette rivière aux eaux cristallines j’ai craqué et je suis allé nager, avant mon déjeuner sur la rive ombragée.

Et celui-là, où est ce qu’il va ?
Je lui ai demandé s’il habitait loin, la dernière demeure que j’avais vue est à quelques kilomètres.
Il me dit que oui, mais avec les chaussures de son frère ce n’est pas un problème.
Le soleil ne le gène nullement…comme il était un peu affamé j’ai du lui donner à manger.
Dans ma tête je commence à m’organiser pour passer la nuit dans la jungle…cependant comme je n’ai plus une goutte d’eau, je suis obligé de continuer.
Par chance de temps à autre j’ai trouvé des marañions, un fruit qui abonde dans cette région. Comme il est très juteux ça pallie mon insuffisance en eau.
Ce qui me manquait, c’était une panne…bordel de m…
J’ai quand même eu la chance qu’elle s’est produite pas loin de la maison de ce paysan octogénaire qui m’a amené de l’eau et du riz. Je lui ai demandé s’il peut m’héberger. Il me répond, qu’il a qu’une seule chambre où il dort avec son épouse, mais qu’au sommet de la colline, il y a quelques maisons et il se peut que quelqu’un me loge.
Heureusement que je l’ai écouté, dans le minuscule village Los Ruices, Monsieur Mendoza, de la même génération que lui, m’a offert un lit dans la chambre de ses neveux.