mardi 5 février 2008

J269 – PANAMA

SAN CARLOS - ANTON
Réveillé : 4h30
Départ : 8h
Distance parcourue : 68 km
Distance totale : 15’356 km
Temps : 4h10
Météo : soleil, 38°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (pastèque, bananes, mandarine), Légumes (poivron, tomates, petit-pois, oignon, ail) Hydrates de carbone (pain, galettes intégrales), Protéines (œufs, lait entier en poudre), Graisses (huile d’olives), Divers (Pepsi light).

Résumé de l’étape: L’exode vers la capitale commence déjà aujourd’hui, pour les gens qui travaillent demain. La majorité a encore congé demain. Ceci dit le trafic sera en flux continu pendant ces 2 jours mais j’ai quand même la chance, d’aller en sens opposé.

Le parcours: San Carlos - Antón.
Le relief est assez vallonné, ce qui me permet de lire pendant les longues montés.
La chaleur est presque identique pendant toute la journée. Un peu d’ombre, de temps à autre, ne fait pas de mal…en fin, c’est ce que je pensais.
En partant, je me suis rendu compte que j’avais une panne à l’arrière.
Les gens au Panama sont très accueillants et aimables. Le mélange des cultures et races font, que le pays ne connait pas le racisme, en revanche il a beaucoup souffert pendant la dictature de Manuel Noriega.
Les Gringos (américains) ont fini par le coffrer, sous le prétexte du narcotrafic qu’il fomenter.
Eh oui, c’est comme ça que les présidents des pays voisins, ont appris à le faire plus discrètement.
Arrivé à Antón, je me suis dit qu’aller faire un dernier bain dans le Pacifique (par la suite, ma route rentre dans les terres) serait une bonne idée, s’il y a une plage, pas trop loin.
J’ai pris une chambre à la Pension Panamá au bord de la Panamericana, et je suis parti, en vélo, la chercher.
Quelqu’un me dit que la plus proche est à 5 minutes, et au bout de…40’ j’y suis arrivé.
Elle était à 14km du village…
Comment diable il fait l’autre, pour y parvenir en 5’, il n’avait pas l’aire si riche, pour qu’il puisse se permettre d’aller à la plage...en hélicoptère.