jeudi 7 février 2008

J271 – PANAMA

NATA - AGUADULCE
Réveillé : 4h
Départ : 8h40
Distance parcourue : 15 km
Distance totale : 15’426 km
Temps :
50’
Météo : soleil, 38°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 23h30

Menu du jour: Fruits (mandarine), Légumes (tomates, salade, carotte, oignon, haricots) Hydrates de carbone (tortillas, riz, biscottes, yucca), Protéines (œufs, poisson, poulet), Graisses (huile d’olives), Divers (Pepsi light).

Résumé de l’étape: Picirelo a un bouton…là où, n’importe quel cycliste prie de ne pas en avoir… J’ai cru que les jours sans vélo, à Caracas, allaient lui permettre de disparaitre mais… malheureusement il est encore avec nous. Même si on cherche une position sur la selle, c’est toujours dessus qu’on finit par s’assoir…

Le parcours: Natá - Aguadulce.
Sur la route je me suis fait arrêter par un motard et il a commencé à me poser plein de questions.
Peu de temps après il m’invite chez lui et me voilà en compagnie de Marco un pilot de Salvador, installé au Panama depuis plusieurs années et sa compagne Edilsa, une enseignante d’Aguadulce.
Ils ont tellement insisté que je passe la nuit chez eux que ce fut difficile de les refuser.
Dans l’après-midi ils m’ont amené dans un village de pécheurs, une espèce de mangrove.
Mon envie de nager a été vite estompée quand j’ai appris qu’il y a des alligators.
Ce n’ai pas grave, on avait tellement de choses à se dire.
L’unique moment où on a fait une pause se fut pour…chanter.
A mourir de rire, il jouait de la guitare yesterday de Beatles et Picirelo chanter… yesterday all my troubles seems so far away…pourtant on n’a rien bu, Marco ne touche pas à l’alcool.
On était tellement à côté de la plaque…que même empaillé, l’alligator avait envie de nous manger
Dans la cuisine, ça ne rigole pas vraiment, au contraire, on pleurniche.
J’ai passé notre Nouvel An dans une totale solitude et me voilà en famille…pour celui des chinois.
A-propos on me raconte qu’il y a tellement au Panama qu’ils on du introduire le chinois comme troisième langue dans les écoles, étant l’unique langue qu’ils parlent.