lundi 4 février 2008

J268 – PANAMA

SAN CARLOS
Réveillé : 5h
Météo : soleil, 38°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 20h30

Menu du jour: Fruits (ananas, bananes), Légumes (tomates, oignon) Hydrates de carbone (pain, pâtes, galettes intégrales, maïs, flocons d’avoine), Protéines (fromage, lait entier en poudre, yogourts), Graisses (hile d’olives), Divers (Pepsi light).

Résumé de l’étape: En voyant le télé-journal je me suis dit, si ce Carnaval ne devait pas s’appeler le Carnaval de la mort ou des calamités. Le nombre des accidents de tout type, et de victimes, en seulement 2 jours de « divertissements » est impressionnant. Surtout par rapport à la population du pays, d’environ 3 millions, dont 1 million vit dans la capitale.

La cause principale : - ce maudit alcool, que certains le prennent en plus avec de la drogue forte.
J’ai bien fait de prendre un jour de repos, sur la plage tout est normal.
La grande chaleur impose le calme général.
Comme je n’ai plus couru depuis une éternité, je me suis dit, que ce serait bien de commencer la journée par un footing…
…suivi d’une bonne lecture, tant que j’ai eu de l’ombre. En suite une longue nage…assez, pour me cramer légèrement le dos.
Un joli bouquet de fleurs pour Picirela, qui arrive gentiment à la fin de sa convalescence.
Nous allons bientôt nous revoir, au Costa Rica le 27, après cette longue et difficile période.
Aujourd’hui j’ai énormément réfléchi à ce gouffre qui nous sépare depuis Madrid, la dernière fois qu’on s’est vu. Ce cœur qui bat pour moi…et que je fais tant souffrir, par mon absence.
J’avoue que ce n’est pas évident de se sentir coupable, de la douleur sentimentale de son épouse…
Dans l’après-midi, j’ai refait un tour dans le village voir, si par hasard, je trouve un point internet. Pas de chance, il est fermé.
En revanche les supermarchés sont ouvert non stop, et presque tous appartient à des chinois.
Comme la vente d’alcool, notamment de la bière, bat son plein, c’est le moment de remplir la caisse.
Ce n’est pas à un chinois qu’on va apprendre comment amonceler centime après centime…bien sûr c’est avec les gouttes qu’on fait le lac…ils vous diront.