jeudi 1 novembre 2007

J173 – BRESIL

CAMPO MOURAO - FLORESTA
Réveillé : 4h30
Départ : 9h20
Distance parcourue : 70 km
Distance totale : 10'081 km
Temps : 4h20
Météo : soleil AM, pluie PM
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h30

Menu du jour: Fruits (papayes, pommes, bananes), Légumes (poivron, tomates, oignons, ail, persil), Hydrates de carbone (pain intégral, biscuits), Protéines (jambon, fromage, lait entier), Graisses (huile d’olives, cacahuètes).

Résumé de l’étape: En fait, mon hôtel, était au centre ville. Hier soir je me croyais perdu quelque part dans la périphérie. Subséquemment, il faut que je profite ce matin de faire une petite visite.


Le parcours : Campo Mourão - Floresta.
Le parc, devant l’église. Comme je n’ai pas encore eu l’opportunité d’en voir une à l’intérieur, ce sera une bonne occasion.
Beaucoup de couleur…il fallait s’y attendre. Très jolie en tout cas.
Une petite salle à part, pour faire sa prière. J’aime beaucoup voir les gens prier. Il m’arrive de le faire à l’église aussi…bien que mes lieux de prédilections soient au milieu de la nature.
Tu arrêtes de me suivre…ce n’est pas, parce que je suis allé à l’église qu’il faut me prendre pour un gentil garçon…On dit bien que les apparences trompent…demande à ma femme qui je suis réellement.
J’avais promis à Picirelo un copieux repas de fruits (ce qui équivaux chez les gens normaux à un gâteau) pour les 10’000km, mais voilà que la mère Nature prend le devant…et…encore une fois, c’est elle qui offre…Merci…Faut tout manger maintenant.
Pas de problème, Picirelo à retrouver son appétit…
Sa majesté…l’arbre à café.
Voilà nos 2 drogues douces, le café et la canne à sucre…
Un cycliste brésilien, en voiture, s’arrête pour me parler, pendant ma pause. Je lui explique en deux mots ce que je fais…et il me dit qu’il aimerait bien être à ma place…
…et j’aimerai bien savoir combien d’entre vous, aimeriez vous être à ma place maintenant, quand la Tempête Rouge vous passe par-dessus…
Je vous garantie, que tout seul, au milieu d’une nature qui se déchaine, même le plus grand athée pense à lui…
Je crois en DIEU…mais pour moi il n’est surtout pas celui devant qui, il faut se mettre à genoux dans tous ces lieux de culte, du monde entier.
Il n’est ni blanc avec des yeux bleu, ni noir, ni gris ni jaune…et n’appartient à aucune religion…
C’est simplement ça…la NATURE qui nous entoure…et qui nous dominera toujours. Elle donne et enlève la vie selon ses lois…qu’il ne faut, évidemment, jamais transgresser.
Même dans ces moments où elle est en colère…je la trouve splendide et elle me fascine…
Cependant en tant que cycliste je déteste la pluie. Etre mouillé jusqu’à l’os, comme ce fut le cas ici, rouler sans savoir quand on trouvera un abris…La boue qui colle partout, les camions qui vous aspergent avec la saleté de la route…C’est dans des moment comme celui-ci que vous pouvez mesurer votre réelle motivation…et dans mon cas elle est la même Au Top.
Assez écrit pour aujourd’hui, le repos à la Pension Floresta, fut plus que céleste, pourvu que tout sèche et que demain on roule sur du sec.