mercredi 21 novembre 2007

J193 – BOLIVIE

ALOTA - CULPINA
Réveillé :
5h20
Départ : 8h30
Distance parcourue : 45 km
Distance totale : 10’983 km
Temps :
3h20
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 21h

Menu du jour: Fruits (pastèque, mangues), Légumes (tomates, poivron, ail) Hydrates de carbone (biscuits, mais soufflé, quinoa), Protéines (œufs, lait écrémé en poudre), Graisses (huile d’olive, cacahuètes) Divers (sauce tomate).

Résumé de l’étape: J’ai dormi pour la première fois comme un bébé. Qui sait, peut-être le quinoa à des effets soporifiques ? Jusqu’à présent, je me suis toujours réveillé pendant la nuit car le nez est tellement sec que ça brûle terriblement, en respirant. J’ai trouvé un bon remède. La crème pour les mains, et ça fonctionne à merveille.

Le parcours: Alota - Culpina.
Au centre, on doit être à 4000m par ici, selon ce qu’on m’a dit. Il me faut impérativement, quelques courses pour la route. Pas beaucoup pour ne pas alourdir le bateau.
Toute chose inutile est vite éliminée, même l’eau est calculée au plus juste.
Pendant que j’ai acheté mes biscuits et maïs soufflé, j’ai fait semblant de lui faire une photo à la patronne…mais, en fait, mon attention était sur les liasses de 100$ qu’on aperçoit sur les camionnettes. Drôles de jouets !
J’ai compris comment il faut faire pour diminuer le risque de se faire prendre par le mauvais temps (vent et pluie). Partir au plus tôt possible, il fait jour à 5h30. C’est toujours vers l’après-midi que le vent se lève en apportant de la pluie.
Je pense être sur un plateau à 4000m, par conséquent il fait meilleur, niveau température.
Désolé d’avoir goûté un des votre, surtout que ce ne fut pas bon...Ce toutou est nettement plus beau dans la nature que dans l’assiette.
Je commence un col, il me reste 5km. De l’autre côté, certainement dans le village, il pleut.
Lublack me fait des soucies, il commence à souffrir à cause de ces choques violents à répétition, la poussière etc. Tous les jours je le scrute attentivement à la recherche de la moindre faille.
Un porte-gourde s’est déjà cassé, il y a du jeu dans le roulement arrière, sans parler de la poussière qui le couvre en totalité.
La chaine, je la graisse quotidiennement mais elle sèche au bout de 10km. Je ne vois pas l’heure d’être à nouveau sur de l’asphalte, pour pouvoir le nettoyer. Ce soir la première chose à faire ce sera d’éliminer ce jeu dans le roulement. Si la poussière y pénètre, je peux faire une croix sur la roue arrière. Chose peut-être anodine en Europe, mais très grave en Bolivie.
Pour ne pas dire catastrophique, en tout cas avant La Paz.
La descente à 3900m, vous plonge droit sur le village de Culpina, dont on aperçoit clairement l’entrée et la sortie.
La place centrale, la Pension Maluqui est l’unique demeure à deux niveaux.
La patronne, ici en image, vient m’accueillir. A nouveau je serai l’unique client.
Ma chambre est juste derrière moi, à l’étage…s’il vous plait. Les vitres sont si fines que le vent qui commence déjà à être très violent, me donne l’impression qu’il finira par les casser.
Ça, c’est la vue chez le voisin. J’ai de l’électricité…en continu et la douche chaude, dans la cour. Le lux quoi ! De plus j’ai trouvé une boutique, où j’ai pu acheter des mangues, pastèque, tomates et œufs. Quel banquet m’attend…