mardi 27 novembre 2007

J199 – BOLIVIE

PATACAMAYA - THOLAR
Réveillé :
3h
Départ : 13h
Distance parcourue : 33 km
Distance totale : 11’194 km
Temps : 2h20
Météo : nuageux, froid
État physique : malade
Moral : au top
Couché : 22h

Menu du jour: Fruits (orange, banane), Légumes (tomates) Hydrates de carbone (biscuits intégraux, avoine et blé concassés, pâtes), Protéines (ricotta, lait entier en poudre, fromage), Graisses (huile d’olive, arachides).

Résumé de l’étape: Impossible de se reposer, la chambre donne sur la rue principale, celle qui même à La Paz, et chaque véhicule qui passe, se donne à cœur joie en klaxonnant. Ça doit être le jouet préfère de chaque chauffeur. En fin, réveillé de bonne heure j’ai travaillé sur mon laptop afin de pouvoir aller mettre le blog à jour dans un point internet que j’ai découvert hier soir.

Le parcours: Patacamaya - Tholar.
Comme il y avait beaucoup de photos, ça m’a pris toute la matinée et au moment du départ le ciel s’est couvert. Rester dans cette chambre ici…pas question. Surtout que j’ai du tuer 2 puces, qui ont eu le culot de tenter une invasion par mes pieds.
En vitesse quelques courses et on essaye de se trouver un logement avant la pluie, quelque part sur mon parcours.
On est sur l’altiplano à une altitude de 3900m et quand le froid veut imposer sa loi…c’est rude. J’ai beau essayé de contrecarrer en mettant tous mes vêtements…ce fut trop tard.
Le froid m’avait déjà bien mordu et c’est vraiment ce qui lui manqué à Picirelo, déjà en sursis avec la santé.
C’est le premier bout de terre, que je vois, avec une culture…que j’ignore.
Je commence à avoir des sérieux frissons, et il faudrait que je m’arrête au plus vite.
Seulement que le premier village…se fait de plus en plus désirer.
Pourtant on m’avait dit qu’il y en a largement dorénavant.
Deux heures dans un froid qui avoisine le 0°C ont suffit à ma santé précaire pour la mettre à plat ventre.
Ce fut déjà trop tard quand j’ai trouvé à Tholar, l’Hôtel Porvenir (tél.022135688).
La fièvre a commencé à s’installer petit à petit et malgré un chaleureux accueil de la part du patron, Monsieur Abraham Loza Castillo, j’ai du vite me réfugié au lit.