vendredi 2 novembre 2007

J174 – BRESIL

FLORESTA - MARINGA
Réveillé :
4h50
Départ : 10h
Distance parcourue : 36 km
Distance totale : 10'117 km
Temps : 2h40
Météo : pluie
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 22h30

Menu du jour: Fruits (mandarines, melon, bananes), Légumes (tomate, oignons, persil, mangue verte), Hydrates de carbone (pain intégral, biscuits), Protéines (œufs, lait entier), Graisses (huile d’olives, cacahuètes).

Résumé de l’étape: Hier soir, malgré que j’étais mouillé jusqu’à la moelle des os, j’ai eu le bon reflex de laver Lublack, avant de le rentrer dans la chambre. Cette terre rouge, je ne la vois pas du tout d’un bon œil pour la mécanique. Bon, ce matin c’est justement de cette mécanique qu’il faut s’en occuper en premier. Donc j’ai consacré un bon moment pour le nettoyage et le graissage du vélo.

Le parcours : Floresta - Maringa.
-Capo, il me semble bien qu’on va se prendre la rincée à nouveau.
-Pas question Picirelo, je n’aime pas faire le mécano…de service et passer mon temps à nettoyer Lublack. Dès que je sentirai l’averse venir on se mettra à l’abri…s’il y en aura un…
Ça n’a pas tardé beaucoup…et l’abri était tellement étriqué, que j’ai quand même pris de l’eau dans les chaussures. Lesquelles, de toute manière, étaient encore humides d’hier.
Dès que ça a baissé, un peu d’intensité, je pars à la recherche d’un lieu plus raisonnable.
C’est comme ça que je suis arrivé dans cette petite entreprise de pneus rechapés.
Et pour rester dans le même thème, en attendant…que quelqu’un arrête la douche, j’intervertis une ultime fois, ceux de mon vélo, afin d’uniformiser l’usure.
Ils ont accompli leur mission, et dans quelques kilomètres il va falloir les changer.

On a passé un long moment ensemble, la pluie étant des plus belles. Ils m’ont raconté les dégâts que la Tempête Rouge, d’hier a faits dans la région. J’essaye de leur expliquer qu’elle m’est passée par-dessus en pleine campagne…mais je lis dans leur regard, leur scepticisme. Je n’allais, quand même pas, sortir mon PC pour leur prouver.
Tout le monde est parti, il n’y a plus que 2 personnes. Je dois m’équiper pluie, et aller l’affronter. Mais en partant je leur dis, moitié en rigolant moitié sérieux que : - maintenant que je vais mettre le nez dehors…la pluie s’arrêtera.
Ils commencent à rigoler, en me disant - oui c’est ça…va s’y mon gars…Et la pluie a cessé…je vous assure qu’ils ne sont pas prêt de m’oublier, ces deux là.

A Maringá, avant de me chercher un hôtel, je suis allé à l’auto-gare demander les informations nécessaires pour savoir, si on peut prendre l’autocar avec le vélo. Oui, mais il faut enlever les roues etc. Comme je pouvais déjà acheter mon billet Londrina - Sao Paulo, je l’ai fait.
Si la météo me le permettra, demain j’ai jusqu’à la tombé de la nuit, pour faire environ 100km.

A l’Hôtel Vila Rica (tél.00554432204300) il y a un téléphone dans le hall de la réception, celui de la chambre étant en décoration, alors je me suis fait une conversation de plus de 2 heures avec Claudia.
Elle a revue le médecin pour son pied, et le diagnostique n’est pas réjouissant…une éventuelle opération est mise en suspens…J’ai quand même pu dormir 3 heures cette nuit…ça veut tout dire…