vendredi 23 novembre 2007

J195 – BOLIVIE

UYUNI
Réveillé :
4h50
Météo : soleil
État physique : au top
Moral : bien
Couché : 21h10

Menu du jour: Fruits (banane, papaye, mangues), Légumes (chou, carottes, tomates), Hydrates de carbone (biscuits intégraux, avoine et blé concassés), Protéines (moules, lait entier en poudre), Graisses (huile d’olives), Divers (sauce tomates).

Résumé de la journée: J’ai décidé d’aller visiter El Salar d’Uyuni demain, avec un tour organisé. Aller en vélo n’a pas de sens, étant donné qu’il s’agit de faire un aller-retour. De plus c’est justement le sel qui manquait à mon vélo, pour l’achever.

Avant de me mettre à la recherche d’une agence de voyage, je fais un tour au marché pour me racheter des papayes et des mangues.
Comme il s’agit de mes fruits exotiques préférés, j’en achète outre mesure.

Quand j’ai dit à la vendeuse que ceux sont mes fruits pour 2 jours…elle n’en revenait pas…évidemment elle me demande comment ça se fait que je suis aussi maigre.
C’est la fin de l’école, me dit une écolière, et les étudiants exaltent l’arrivée des grandes vacances (2 mois) par des danses et jeux. On est au plein centre de la ville.
J’ai trouvé une agence et j’ai mon billet pour demain. Par la même occasion je me suis informé sur la possibilité de continuer ma route en vélo, vers la capitale.
Cette fois les choses se complique légèrement, car jusqu’à Oruro il n’y a pas de village, avec possibilité de se loger. Toujours le même problème…et maintenant je sais que la chance, qu’un villageois veuille bien me loger est infime. Pour ne pas forcer sur ma veine, j’ai décidé de prendre le train.

On se dirige vers la plus importante gare de Bolivie. J’y apprends que le train qui accepte les vélos, je l’ai uniquement lundi soir. Je ne peux, quand même pas, rester dans ce bourg aussi long temps.
Donc il faut aller voir pour un bus. Il y a tous les jours à 20h, avec arrivé à Oruro à 3h30.
La distance n’est pas grande, 350km, mais comme il n’y a pas d’asphalte, les bus ne vont pas vite. En revanche j’aurais la route goudronnée à partir de là-bas jusqu’au Péroubingoooo.
De retour à la pension je nettoie Lublack…à fond. Finit la torture, pour lui.