samedi 3 novembre 2007

J175 – BRESIL

MARINGA - LONDRINA
Réveillé :
4h30
Départ : 10h
Distance parcourue : 107 km
Distance totale : 10224 km
Temps : 6h
Météo : pluie
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 23h45

Menu du jour: Fruits (melon, papayes, pastèque, raisin, bananes), Hydrates de carbone (pain intégral, biscuits, cornflakes), Protéines (jambon, fromage, lait entier), Graisses (huile d’olives, cacahuètes).

Résumé de l’étape: Il semblerait que ma dernière étape au Brésil soit sous la pluie. Il a plu avec intermittences depuis hier soir et se sera la même chose aujourd’hui. Je me lance pendant l’accalmie en traversant la ville, qui est encore pleine de décombres suite aux dégâts de la Tempête Rouge . Ici elle a fait tomber des arbres, toits, panneaux sur la route etc.

Le parcours : Maringa - Londrina.
Au bord de la route Picirelo est invité à une dégustation du raisin local. Le noir était excellent.
Ce fruit n’étant pas encore mature. Je n’ai pas pu le gouter…dommage.
Arrivé au péage en même temps que la première pluie, j’attends patiemment qu’elle passe.
J’ai perdu le bouchon de ma bouteille et il me faudrait une gourde…
Sur la route je me fais arrêter par ce sportif qui voudrait en savoir un peu plus sur ce que je fais.
Je lui fais une brève présentation et en partant, qu’est ce qu’il m’offre ? …Deux gourdes.
La deuxième averse menace et il n’y a plus rien sur la route pour s’abriter au cas où…
Sauf un Motel (chez nous s’appellerai un Bordel…), il y en a plein au bord des routes au Brésil.
Quoi faire ? Se mouiller ou rester au sec ? Je décide de voir qu’est qu’on peut faire. En fait c’est comme une forteresse dans laquelle on pénètre directement avec sa voiture…et ni vu ni connu. Picirelo reste tranquille sous le toit de l’entré, et comme personne ne lui demande des compte, il profite pour manger en attendant l’accalmie. Peu de temps après mon repas, des voitures commencent à faire leur apparition. Quelques unes font demi-tour en me voyant à l’entrée…mon abris étant plus que louche je décide d’affronter la pluie…
Je reçois un SMS très touchant de mon ami Pedro, ma tronche et cette phrase – L’aspirateur à « gonzesses » - vont le faire rigoler…
Ça c’est calmé un peu et j’ai même aperçu le ciel…dans un éphémère trou. Mon cuissard commence à sécher, mais les pieds sont encore dans la soupe.
J’approche la ville d’Arapongas.
Je suis toujours dans le département de Parana, dont la forme ressemble à la Roumanie.
Une église bleu…une couleur que j’aurais voulu voir dans le ciel également.
Je suis arrivé à Londrina pendant la nuit et en compagnie de la pluie…mais on va dire que peut-être elle fut ma protectrice contre les délinquants. Avec mes dernières force j’ai préparé Lublack pour son voyage en car et à 23h15 on est parti vers Sao Paulo.
La fatigue m’a permis de dormir un peu, durant le trajet, malgré les secousses et un siège très inconfortable…