samedi 8 septembre 2007

J119 – FRANCE

CUTS - SAINTINES
Réveillé :
4h20
Départ : 12h
Distance parcourue : 52 km
Distance totale : 7312 km
Temps :
3h
Météo : soleil.
État physique : fatigué
Moral : au top
Couché : 1h

Menu du jour: viande de canard, corn-flakes, poireau, pommes, lait demi-écrémé, cacao, poires, tomate, noix, persil, mures, biscottes intégrales, huile d’olive, tagliatelles au saumon.

Résumé de l’étape: Pascal a tiré un câble réseau depuis son bureau dans une salle voisine à ma chambre, afin que je puisse travailler en toute quiétude, sur internet. Je mets le blog à jour et pour la première fois dans mon voyage je réserve à l’avance une chambre. Loger à Paris c’est très cher et vaut mieux ne pas prendre des risques, dimanche soir.

Le parcours : Cuts - Saintines.
La joie de voir le soleil et la tristesse d’apprendre que Luciano Pavarotti est décédé s’entremêlent dans mes pensées.
Un brin de toilettage, après un copieux déjeuner en herbe…en manches courtes, ça fait plaisir.
Le centre ville à Compiègne.
En sortant de la ville, étant un peu perdu, je demande ma route vers Verberie, à un motard. Il m’explique comment faire en prenant une piste cyclable au bord du canal. Je lui explique que j’aimerai aller là-bas pour trouver un hôtel pour ce soir. Il me dit qu’il a déjà fait des voyages en vélo et qu’il m’invite chez lui.
Avec son adresse dans la poche j’empreinte le chemin selon ses indications. Sur ma route je fais la connaissance de ce sympathique couple sortie pour une petite balade de dimanche. Je suis fatigué, bien que je n’ai pas fais beaucoup de kilomètres aujourd’hui, j’ai envie de m’arrêter.
Dernier village à traverser Saint Sauveur, avant d’arriver chez mon sauveur, à Saintines.
Une famille en or: Jérôme, la cadette Camille la maman Sophie et l’ainée Léa.
Quelques phrases suffisent pour créer un lien de confiance. En suite Jérôme me pose la banale question – Quelle est ma destination. La réponse est en trois mots : Tour du Monde. Et là je pense qu’il à eu un sacré choc, car je suis en train de faire, il me dit, ce qui est son rêve, également.
Je dépose Lublack dans le garage parmi les siens, et je continue avec un immense plaisir ma discussion avec Jérôme. Un véritable mordu du vélo il a choppé le virus au même endroit que moi, sur le chemin de St. Jaque de Compostelle.
Bonjour Moustache, on passe à table, pasta frescatagliatelles au saumon, un de mes plats préféré, décidément c’est ma fête aujourd’hui. Cette famille que j’ai connu il y a à peine quelques heures me donne tant amitié que j’ai l’impression que nous sommes amis depuis toujours.
Les filles partent faire dodo et je replonge avec Jérôme dans l’univers fascinant du cyclotourisme une drogue qui s’appelle LIBERTE.
Il me parle de son projet de faire une descente pendant 2 mois depuis le nord du Chili jusqu’au sud en suivant la Cordillères des Andes. C’est un passionné de montagne et il a déjà fait tous les cols de France.
Je lui parle de l’Argentine, de la Ruta 40 qui a mon avis est mieux car si à un moment donné il veut quitter les montagnes il y a la possibilité de rouler à travers des collines en bas de la cordillère.
A une heure du matin on décide d’aller se coucher.
Enthousiasmé par la découverte de ce nouvel ami j’avais oublié que j’étais fatigué.