mardi 19 juin 2007

J38 – GRECE

VONITSA - ASTAKOS
Réveillé : 5h10
Départ : 10h30
Distance parcourue : 71 km
Distance totale : 2350 km
Temps :
4h
Météo : soleil ~40°C
État physique : au top
Moral : au top
Couché : 23h

Menu du jour : All-Braun, lait écrémé, noisettes, abricots, persil, flocon de mais, ail, jambon cuit, pastèque, friselle intégrales, coca-cola light, sauce tomates, bananes.

Résumé de l’étape : Et voilà, les remèdes de grand-mère, à haute dose, ont remis Picirelo d’aplomb et pour fêter le retour en forme on commence la journée par un footing matinal. L’endroit est trop beau pour ne pas exercer cette superbe discipline également, laissé de côté depuis un moment.


Le parcours : Vonitsa - Astakos. Une journée inoubliable. Il y en a qui bosse à cette heure ci. La cueillette des crustacés.
Picirelo traverse un petit pont et il fait le tour de cette ile.
A la fin de son footing il se fait une petite nage également.
Un bon petit-déjeuner (All-Braun, lait écrémé et noisettes) avant de prendre la route.
Je pense que les grecs aiment beaucoup l’ail, c’est peut-être un moyen de garder la distance de sécurité, les uns des autres…
Il fait déjà très chaud, sur la route pas une seule personne, même les brebis en soufre.
Allez Picirelo, dépêche c’est l’heure du déjeuner!
Une jolie pastèque de 7 kg, pour éviter tout risque de déshydratation, et satisfaire mon appétit d’ogre. Je l’ai transformée en énergie cinétique, en m’y prenant à deux reprises, quand même.
Santa la Cleopatra que c’est beau, ce parcours me plait à la folie.
Je suis là ! Cliquer sur l’image pour voir l’album web.
Pas un brin de vent et une chaleur comme celle que j’aime (~ 40°C hier à Athènes il a fait 43°C) aujourd’hui je suis dans mon élément.
Des coins perdus, j’ai qu’un envie…de faire pipi…hooopsss, pardon j’ai oublié qu’on me surveille, c’est de me jeter à l’eau, oui c’était ça.
Et là, je n’en peux plus, et je l’ai fait…les deux.
Ne vous bousculez pas, après la nage il y a toujours de la place.
Alors : - comme entrée, les moins mures ; en plat principal, les mures et comme dessert, les bananes.
Quel itinéraire extraordinaire, celui d’aujourd’hui.
Il se fait tard, toujours pas l’ombre d’un village.
- Capo tu es sur qu’il y a quelque chose par ici ?
- Oui, en tout cas sur ma carte.
Mais ça monte !
Et puis après, c’est magnifique.
- Même les chèvres ont l’air perdues.
- C’est bon signe.
- Pourquoi ?
- Quand il y a du bétail, il y a des humains dans les alentours.
- C’est ça ! tu m’as déjà fait le coup en Argentine.
- Là-bas les alentours ont …. une autre dimension, on va dire.

Tu vois le village là-bas au fond, qu’est ce que je te disais…
Alors on y va, met le turbo. Attend une toute dernière.
On arrive à Astakos un peu tardivement, il est déjà 19h.
On passe la nuit à l’unique hôtel (Stratos – tel.2646041911) dans le mini port.