jeudi 7 juin 2007

J26 – ITALIE

MAIORI - SERRE
Réveillé : 4h30
Départ : 10h15
Distance parcourue : 83 km
Distance totale : 1656 km
Temps : 4h53
Météo : soleil, nuages
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 22h50

Menu du jour : frizzelle intégrales, galettes de mais et riz intégrales, yogourts naturel, cacahuètes, huile d’olive, ail, pain complet, tomates, cerises, melon, lait entier, thon.

Résumé de l’étape : Retardé par la recherche du mystérieux grincement que Lublack fait, quand je force en pédalant sur le plateau du milieu, Picirelo se met finalement en route vers Salerno. La route sur la cote est toujours aussi belle, avec des petites montés et descentes.


Le parcours : Maiori – Serre.
Avec un petit clin d’œil sur le village d’origine de Carmine, par où j’aurai bien voulu passer, pour lui faire une surprise.
Une partie de la plage de Maiori où j’ai nagé hier soir.
Ça c’est pour toi Ferdinando, je n’ai jamais vu des citrons aussi grands.
Certainement, un de ces fameux cyclistes, bien chargé, à du faire son besoin à coté de l’arbre…
On ne peut pas le plaindre, celui-là.
La végétation est luxuriante sur toute la cote.
Là-bas je pense qu’on peut mettre la musique à fond, sans craindre le dérangement de son voisin.
On approche Vietri sul Mare, au loin on aperçoit la vile de Salerno.
A Salerno, pendant ça pause Picirelo fait la connaissance de Massimo, un passionné du vélo, et ils se lancent dans une longue discussion sur le cyclotourisme. Peu de temps après arrive un ami à lui, qui a beaucoup voyager en vélo, et la discutions se prolonge sur le même leitmotiv.
On se quitte mais je suis persuadé qu’on restera en contact à travers les mails.
Tire Picirelo !, ce soir on mange de la viande. Je quitte finalement la fatigante zone industrielle d’Eboli.
Arrivé à Serre, après une longue montée, Picirelo est tout content de voir que ce magasin porte son nom (dans sa variante napolitaine - Piccirillo). Le propriétaire, du même nom, me dit qu’à Serre il n’y a pas de possibilité de se loger et par conséquent je dois faire 10 kms de plus.


Ça valait la peine, la tranquillité de la campagne me fait un bien fou. Il est déjà tard quand j’arrive à Postiglione dans cet agritourisme Sorgituro tel.0828971154. Black n’est pas très accueillant au début mais j’ai réussi à l’amadouer.
Un petit morceau de jambon cru et nous voilà copains.
L’endroit est somptueux, en arrière plan Monti Alburni. Pas une seule maison dans les alentours.
Madame Letizia Braggio, en prenant son parapluie, me demande si je veux des mures des bois.
Et comment que j’en veux … mais qu’est quelle peut bien faire avec son parapluie ?, je me demande. C’était pour les ramasser … mais qu’elles sont malignes ces italiennes !