mardi 5 juin 2007

J24 – ITALIE

CASTELVOLTURNO - POMPEI
Réveillé : 4h35
Départ : 9h05
Distance parcourue : 72 km
Distance totale : 1525 km
Temps : 4h48
Météo : soleil
État physique : excellent
Moral : au top
Couché : 21h30

Menu du jour : lait écrémé, frizzelle intégrales, galettes de mais et riz intégrales, ricotta, biscottes intégrales, cacahuètes, huile d’olive, ognons, poivrons vert, jambon de dinde, abricots, melons.

Résumé de l’étape : - Allez Picirelo, on se dépêche, on doit aller à la pharmacie chercher le fameux vaccin, après quoi direction Napoli. Une longue et chargée journée nous attend. Une fois acheté le Twinrix on se met à la recherche d’un endroit calme, sans trop trainer car il se conserve entre 2° et 8°.

Le parcours : Castelvolturno - Pompei.

Ici, ça me semble le cadre idéal, tout est prêt on passe à l’acte.
Ma Picirelo, dove cavolo ti sei nascosto, vieni qua … che non fa male.

Pendant mes nombreuses vaccinations, avant le départ, j’avais demandé à l’infirmière qu’elle m’apprenne à en faire, au cas où il faudra me débrouiller tout seul.

Je pensais à l’Amérique latine (pour le 3ème rappelle, en tout cas) mais je me rends compte qu’il ne faut pas aller aussi loin pour être embêté.
Donc on désinfecte l’endroit, la salive ça va très bien, Picirelo n’est pas délicat.
On fait sortir l’aire de la seringue, on relâche complètement le bras et on enfonce l’aiguille en entier (environ 2cm) car il s’agit d’un intramusculaire.

Voilà c’est fait, prochain rendez-vous au mois de novembre.
Je laisse couler un peu de sang pour nettoyer la minuscule plaie. Je précise quand même que la photo de la seringue je l’ai faite par la suite, pas question de toucher quoi que ce soit avec l’aiguille, une fois sortie de son emballage aseptisé.
On approche Pozzuoli, Picirelo me dit qu’il a rendez-vous avec Sofia Loren. C’est ça, le Twinrix doit donner des effets bizarres.
Le port au centre du village, à Pozzuoli.
J’entame une longue discussion avec ces sympathiques espagnols, en déplacement professionnel. J’étais persuadé qu’on ne se marier pas un mardi, en tout cas en Espagne ça porte la poisse, dit-on.
- Ciao Gigi, ils sont bons tes melons ?
- Les meilleures.
- Alors donne moi celui-ci, non plutôt celui là … je pense que l’autre est …
- Aauuuu sai che mi rompi le pale … è cosi che fai, da te, a Ginevra.
- Ma dai che adesso ti faccio una foto e ti metto pure su internet.
- Ma va fan culo con le tue cazate, vai, camina che mi fai l’ombra….
- Ti giuro che non scherzo … voilà il n’a pas voulu me croire.
Il est à Napoli, et il longe le bord de mer qui est tout simplement sublime, je ne m’attendais pas que ce soit aussi beau.
Lui, il est arrivé en cheval, moi … en vélo … chacun en fonction de ces possibilités.
Il Vesuvio, vu depuis Naples.
Viens Picirelo, qu’on se mange les melons de Gigi … ils n’étaient pas bons.
Mortaci lu mamata Gigi, je voulais des melons, les concombres t’aurait pu te les garder.
Torre Lobo, mais qu’est quelle est belle cette vile, avec tant de siècles d’histoire derrière elle.
On quitte le centre de Napoli en allant vers Ercolano.
Torre del Greco, on vend du poisson frai, à peine sortie du bateau.
L’église de Torre Annunziata. Des futurs mariés en discussion avec le prêtre.
Pompei, le camping Spartacus tel.0818624078.
Lublack a besoin d’une intervention mécanique : changement de la chaine.
Une opération simple si on a les bons outils. Mon dérive chaine, bien que neuf, se grippe au mauvais moment. Je m’esquinte les doits car il faut à tout prix le désolidariser de la chaine. Finalement j’y arrive et la solution du maillon rapide fait l’affaire.
Fichu la visite de Pompei, trop fatigué.